Répugnant

Des jeux de merde, il en existe en pagaille sur la Game Boy Advance. C'est con, mais c'est comme ça. Sauf qu'il y a un truc que j'apprécie pas trop : les jeux qui m'intéressent le plus sur la console, soit ceux qualifiés d'adaptations ( de films comme de bouquins ou de comics ), sont les pires qu'elle ait jamais pu connaître.

Et bien entendu, je ne tombe presque que sur ça avec cette GBA. Mais bon, avec un soupçon de persévérance supplémentaire, je tomberai peut-être, un jour ou l'autre, sur un jeu qui vaut vraiment le coup. L'espoir fait vivre, non? Bref, aujourd'hui, on va parler d'un autre jeu "Lord of the Rings", l'adaptation non officielle du film, et bien plus tirée du bouquin.

Sur ce support ci, adaptation du film ou du bouquin, c'est du pareil au même; c'est à peine si l'on reconnaîtra les passages qui font que le jeu dure un minimum, tant les quêtes annexes et autres missions n'auront foutrement rien à voir avec ce qui se passe vraiment dans "Le Seigneur des anneaux".

En gros, c'est simple, stupide et mauvais; en somme, pas du tout ce qu'il faut pour faire un bon jeu. Au niveau de l'écriture, c'est pas non plus le surkiff : banale et enfantile, elle ne satisfait guère. Bon, ça reste toujours meilleur que les graphismes. Là, on entre dans du balaise, dans du violent, dans la folie meurtrière de Sauron.

Non seulement c'est moche, mais en plus ça pique aux yeux. C'est assez cruel d'offrir pareil résultat à un gosse, quand même. Mais vraiment, je déconne pas : les personnages ne sont pas possiblement reconnaissables, tandis que les habitants du village de la Compté ( par exemple ) ne possèdent que deux types de visages. Le top, quoi.

Pour terminer, je tiens tout de même à signaler que la jouabilité est elle-même une horreur. Les commandes étant inversées ( comme pour "The Incredible Hulk" ), c'est un calvaire que d'essayer de prendre les commandes. De plus, la bande-son reste du même niveau, entre le catastrophique et des chants de noël ratés. A éviter comme la peste. Ou le cholérat. De toute façon, c'est du pareil au même; c'est qu'on s'en fout bien de savoir ce que c'est. Il faut juste retenir que c'est mauvais. Donc on veut savoir ce que c'est. Bref.