C'est l'heure de la moisson
L'univers est mortel et c'est ce qui donne envie de jouer. L'attachement aux personnages aussi, qui naviguent pendant trois épisodes ensemble. Et Shepard, homme ultime de la galaxie, frère de toutes les races (prêt pour une romance avec une Rachni), défenseur de l'espèce humaine, avec des couilles (ou un vagin, selon son choix).
La sauce était bien montée avec les épisodes précédents, que j'avais fortement appréciés.
Alors voir la fin, mettre une raclée aux Moissonneurs, j'étais prêt.
Sauf que...la recette prend moins. Moins de surprise, trop de répétitions, trop de pas assez.
L'univers est toujours aussi chouette, rien à dire.
Par contre les allers/retours dans la Citadelle : gonflants. Le scan des planètes, moins contraignant que dans le deux, est franchement moyen question intérêt. Sauf celui d'ameuter les reapers. Mouais.
Et les missions sont plus ou moins toujours les mêmes. On avance en dézinguant au choix : Cerberus ou les troupes des Moissonneurs. En ligne droite.
Heureusement la mise en scène relève le niveau pour parfois nous botter le cul d'un souffle épique qui nous prend les tripes. Ou qui casse le rythme, parfois.
Je reste toutefois déçu par le gameplay et sa prise de risque nulle, même si j'ai passé d'excellents moments en compagnie de Shepard et toute sa troupe, dans un univers (je me répète) grandiose.
Et on sera content de conclure cette épopée intergalactique.