Attentions, spoilers.
En bref, une saga épique quand on a grandi avec. Tellement de possibilités différentes, tellement de choix. Même si certains ont été clairement délaissés dans cet opus, cela reste néanmoins une très belle fin d'histoire. Si vous souhaitez la commencer, je vous conseille peut-être de faire la version remaster, car le premier opus commence à dater.
Quelques années plus tard, la révélation est faite. C'est officiel : L'endoctrinement de notre héros bien aimé n'était que somme improbable d'innombrables coïncidences. Les ombres huileuses n'étaient pas des ombres huileuses, la lumière n'était pas l'enfant, notre héros est insensible aux moissonneurs malgré sa mort prématurée ainsi que sa présence prolongée à proximité de ces derniers et de leurs technologies ultrasoniques.
L'enfant était invisible au yeux des habitants, car il a été rajouté après coup. Les cadavres de Kaidan et d'Ashley composent les corps de la séquence finale, car ça coutait moins cher en réutilisation d'assets. Si vous vous réveillez uniquement sur le champs de bataille en choisissant de résister aux moissonneurs, c'est la nécessité d'une happy end sur les quatre choix. Si vous ne portez pas de casque dans l'espace, c'est pour des raisons artistiques. Si les ordres et la présence d'Anderson et de l'homme trouble ne fait aucun sens dans la réalité, c'est parce que la fin a été rushée. Il ne fallait rien y voir de plus, circulez...
On aimerait que ça soit faux, que tout ça soit des mensonges pour préparer la venue du prochain opus. Mais ce n'est pas le cas. La fin était juste mauvaise et n'avait simplement aucun sens. Tous les ennemis avaient jusqu'à présent été des endoctrinés. Les Geths, Saren, les collecteurs, l'Homme trouble. Mais non, en digne successeur de la trilogie, ce troisième opus sort un lapin magique de son chapeau, la matière noire, et ne prend même pas le temps d'en parler. Et par erreur, il nous livre également l'une des plus belles fins qui soit, celle de la bataille finale de Shepard contre les moissonneurs, celle qui vous retourne l'esprit en même temps que vos définitions de conciliation et de pragmatisme, alors que vous suivez les pas de Saren et de l'Homme Trouble, guidé par un enfant que vous êtes seul à voir.
Une fin rushée transformée en pépite, en mindfuck, avec l'une des plus belles fins non-dites que le jeu vidéo AAA ait connu. Et comme tout lecteur qui s'approprie un roman, c'est cette fin qui m'a construit et dont je me souviendrais...
Bref, une saga épique quand on a grandi avec. Tellement de possibilités différentes, tellement de choix. Même si certains ont été clairement délaissés dans cet opus, cela reste néanmoins une très belle fin d'histoire. Si vous souhaitez la commencer, je vous conseille peut-être d'attendre la version remaster, car le premier opus commence à dater.
Saviez vous que vous pouviez vous allier à la fois avec les Salariens et les Krogans tout en gardant Mordin en vie ? Que vous pouviez arrêter la guerre entre Geths et Quariens ? Pourquoi les Asaris sont la première espèce du cycle à voyager dans les étoiles ? Si la réponse est non, vous avez probablement manqué une belle histoire.