Cette review contient des spoilers.
MGS2, c'est typique du jeu qui mérite à la fois un bon gros 10/10 et une bonne grosse tarte dans la tronche, et c'est pas si peu fréquent que ça chez l'ami Kojima.
MGS2, c'est une ambiance de fou, un scenario ultra prenant, des personnages assez fouillés et tragiques pour qu'on verse de grosses larmes viriles plusieurs fois dans le jeu. C'est une musique épique, une durée de vie plus que correcte, une mécanique bien huilée, une rejouabilité plutôt intéressante, et même quelques traits d'humour qui font plaisir ("Je m'appelle Snak... Iroquois Plisskin"). Et puis, bon, Shalashaska, quoi. 10/10, donc.
Mais MGS2, c'est aussi une très, très longue séquence de fin avec, en à peu près un quart d'heure, tout ce qui se fait de pire en matière de narration, à base de "oh mon dieu je te trahis, non c'est moi qui te trahis, ohlol tes pouvoirs psychiques c'était de la manipulation, mais non tu peux pas test en fait j'ai de vrai pouvoirs psychiques quand même, pif paf pouf". Tout ça pour finir par deux débiles qui se battent pour des motifs pas hyper clair à coup de sabre sur un toit, sans que ça attire l'attention, et par un écran noir ou on vous sous-entend que le monde est dirigé par des ordinateurs illuminatis.
Et quand on vient de passer 20 heures géniales pour un dénouement aussi fromager, ça peut agacer un brin.