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Préambule : j'ai un niveau d'anglais moyen. Les traditionnels jrpg à la Personna ou les VN à la Stein's Gate, pas de soucis. Mais je ne suis pas bilingue pour autant. L'anglais utilisé dans ce VN occidental est plutôt de haut niveau. J'aime beaucoup l'histoire -on est un chercheur-médecin face à une nouvelle maladie- mais je n'ai pas pu faire de trop grosse session lorsque j'étais fatigué. L'autre langue dispo étant l'Italien, vous voila prévenu.

Le jeu m'aura tenu entre 5 et 6h la première fois. Car je l'ai fais deux fois. Bilan ?
Une aventue textuelle reussi pour ceux qui aime les ambiances lovecraftienne : l'histoire marche bien, l'ambiance est là, le tout est cohérent, les choix sont présents en nombre... bien qu'illusoires, à la Telltale/Mass Effect. Ça ne ressens pas à la première lecture, ce qui montre au passage une qualité narrative certaine, mais le corps même de l'histoire, son fil rouge, ne changera pas d'un iota. Les échecs, ou mauvais choix, ne causent pas forcément de gameover. Je ne sais même pa s'il est vraiment possible d'en obtenir un mais j'en doute fortement. Ne le prenez pas pour un "bête" Livre dont vous êtes le héro où la mort vous attend toutes les deux pages donc. Les images sont hyper sobre en revanche mais ça fait le taff (c'est un joli crayonné tout de même). L'ambiance sonore est discrète. Et il n'y a pas de doublage aussi. C'est du livre comme je disais ^^.

Ma seconde partie fut expédiée assez vite dès que j'ai pu voir les coutures : l'implication n'y était plus car on est assez loin des variantes que permettent des Way of the Samurai et autres Unrest. Le "New Lecture +", qui permet d'obtenir trois fins d'après ce que j'ai lu sur le net (et qui doivent se décider très certainement dans un chapitre en particulier), met en évidence les choix déjà fais en rouge. Cette seconde partie m'a fait montre d'un petit bug d'ailleurs, un mort qui revient pour une page ^^'. Rien de rédhibitoire pour autant.
Je le conseillerai assez facilement en promo, pour un oneshot. Beaucoup moins pour ceux qui comptent sur la rejouabilité