Ori and the blind forest : Ori est un enfant de lumière issu d'une feuille du Grand Arbre aux Esprits qui s'est envolée lors d'une bourrasque. Recueilli par Naru, ils se réfugient terrorisés tous les deux dans une grotte lorsque l'arbre s'illumine de tous ses feux pour rappeler Ori. Quelques temps plus tard, la forêt semble avoir perdu de sa beauté. Ori retrouve un esprit qui lui demande de rétablir l'équilibre de la forêt en restaurant les 3 éléments.
Voilà pour l'histoire résumée, qui est bien plus complexe et émouvante que cela.
On y incarne donc Ori, petit esprit capable de se battre en projetant des flammes d'esprits contre les ennemis. Basé sur une exploration permanente, le gameplay est fluide, et demande au joueur quelques aller-retour pour accéder à de nouvelles zones au fur et à mesure que de nouvelles capacités seront débloquées.
Au premier abord, le monde semble immense, mais finalement, une fois le premier élément rendu, on parvient à en faire le tour plutôt rapidement. Très lisible, la carte permet de se téléporter d'un point à un autre pour aller récupérer différents bonus.
Exigeant, le jeu ne permet pas beaucoup d'erreur lors des combats contre les monstres rencontrés. Il faudra penser à dépenser sa magie pour créer des sauvegardes régulièrement afin de ne pas se retaper tout un trajet. Ceci dit, une fois qu'on a la possibilité de se balader plus librement, la barre de vie progresse et l'exploration devient moins contraignante.
Pas de "boss de fin de niveau", mais 3 passages lors desquels il faut s'échapper rapidement, faisant appel à une certaine dextérité, et pour lesquels il faudra recommencer de nombreuses fois (et c'est souvent très rageant !). Je crois être mort environ 450 fois lors des 10h30 de temps de jeu nécessaire pour en voir le bout. Heureusement, le reborn se fait instantanément et permet de ne pas perdre de temps en chargement.
Je regrette un peu la taille de la map, et j'ai été assez surpris d'arriver "déjà" au bout. Pour un Métroïdvania finalement on boucle la boucle assez rapidement.
Ori est un jeu très plaisant avec une direction artistique fabuleuse, tant visuellement que sur la bande son. Un gros travail d'écriture qui permet d'engager un scénario non binaire et qui explique les actions et comportements de chacun des personnages rencontrés.