L'histoire d'un homme, dont la femme est morte il y a trois ans, et de qui il va recevoir une lettre. "In our special place, I'm waiting for you..."
James Sunderland, le personnage principal, va donc se rendre à Silent Hill, dans l'espoir de retrouver sa femme, Mary. Ce qu'il y découvrira dépassera ses attentes: des humains dérangés, des monstres, et la vérité.
Poésie, douleur, mélancolie, horreur.
Durant tout le jeu, la peur ne nous quitte pas. Les monstres semblent tout droit sortis de tableaux de Francis Bacon, les décors de l'Échelle de Jacob, et on trouve encore plusieurs références à Stephen King, H.P. Lovecraft ou Edgar Allan Poe. C'est une peur psychologique, viscérale. Brouillard, humidité, radio qui grésille lorsqu'on s'approche des monstres... Tout est fait pour que le jouer soit en position d'inconfort permanent.
Concernant les personnages secondaires, on retiendra Maria, sorte de double de Mary "en mieux" que James s'est inventé et Angela, une adolescente qui est avec James le personnage le plus bouleversant du jeu.
Les graphismes, bien qu'un peu vieillots, sont tout de même pas mal. Les cinématiques sont agréables.
L'OST est un vrai bijou. Tandis que certaines pistes nous plongent dans la peur, d'autres nous font ressentir de la tristesse, et de la mélancholie. On retiendra notamment Promise (reprise), Theme of Laura (reprise), Magdalene et Theme of Laura.
Puis vient la fin. La fin qui boulverse, la fin qui dévaste.
Au fond, ce n'était qu'une histoire d'amour.