Super Mario odyssey : Bowser, Peach, Mario... Et un chapeau hanté par un fantôme. Bowser enlève Peach et Tiara, la fantôme-femme de Cappy. Cappy décide de se percher sur la tête de Mario, caché dans sa casquette, pour l'aider à sauver Peach et Tiara.
Bon, on a presque un scénario cette fois-ci ! Un bel effort de la part de Nintendo, car s'il tient sur un timbre poste, il a au moins le mérite d'exister........
A l'aide de Cappy et donc des pouvoirs octroyés au chapeau, Mario va parcourir plusieurs mondes auxquels il accèdera à bord d'un vaisseau spatial, alimenté par l'énergie lunaire. Il conviendra donc de trouver des lunes pour donner de plus en plus d'énergie au vaisseau, et ainsi aller de plus en plus loin à la poursuite de Bowser.
On retrouve un système assez similaire à celui déjà utilisé depuis Super Mario 64, à savoir que différentes épreuves au seins des mondes parcourus récompensent le joueur par l'octroie de lunes plus ou moins planquées, plus ou moins difficiles à obtenir.
Honnêtement, la difficulté est loin d'être hors de porté. Faire le jeu en collectant le minimum de lune ne représente absolument aucun intérêt. De même, faire le jeu en collectant absolument toutes les lunes relève du masochisme le plus pervers, tellement certaines épreuves (pour la plupart débloquées après la libération de ses dames) relève de l'acharnement thérapeutique.
C'est ainsi que j'ai laissé de côté 23 de celles-ci, toutes plus pénibles à récupérer les unes que les autres : 100 sauts consécutifs de corde à sauter, 100 passes de volley, quelques courses contre les Koopas troopa, des courses de Flon-flons... Ces épreuves exaspérantes prolongent inutilement une durée de vie déjà Dantesque. Nintendo a néanmoins prévu qu'il soit possible d'avoir le nombre maximum de lunes sans se fader ses épreuves, simplement en farmant des pièces. Pas bien passionnant, mais au moins un plan B existe, pour qui veut absolument voir la véritable fin (ailleurs que sur Youtube...).
Les différents mondes à parcourir sont véritablement excellents et tous très marqués par un univers différent et varié. La collection des différents costumes disponibles sont rigolos, même si je regrette franchement qu'ils n'apportent pas de pouvoir complémentaire à Mario en soit. Pour se faire, il faudra prendre possession des différents monstres - pour certains inédits dans l'univers - et s'attribuer leurs caractéristiques propres. Du dino au billball, des frères marteaux au monstre de lave, toutes ces transformations apportent une fraicheur bienvenue à la franchise.
Mention spéciale aux passages rétro en 2D, véritablement excellents, et à la richesse des musiques disponibles.
Un excellent opus donc, riche et bien construit, auquel on conseillera de jouer en détachant les manettes de la console pour plus de maniabilité.