Exercice de self control

On connaît tous ce phénomène. Que ce soit par sa propre expérience ou par du bouche à oreille, ce morceau de viande a su faire parler de lui. M'enfin, "parler" n'est sûrement pas le mot approprié. Meat Boy sait faire exploser notre "nous" intérieur parce que c le jeu le plu dur de tou lé tamp.

Ez game

M'étais je dis en essuyant la sueur de mon front et en posant ma manette humidifiée par mes mains moites après une série de viande mutilée, tombée pendant l'ascension des zones, mais couronnée de succès. Mais comme dans beaucoup de jeux, plus on touche à la fin, plus les zones se corsent. Et mon astuce pour ne pas trop être immergé dans un jeu où péter un plomb a une forte probabilité, est d'écouter tranquillement sa musique. Mais j'ai fais l'erreur d'écouter du Kaaris... et je dois avouer que les "je n'ai aucune peine j'te nique ta race" s'adressaient parfaitement à moi.

Je dois cependant souligner que les musiques du jeu sont dynamiques et collent bien aux univers des mondes. Surtout celle de The End que j'apprécie énormément.

Et une fois avoir sauvé la viande rose ?

L'aventure n'est que la face visible de l'iceberg. La où réussir rime avec challenge, c'est le post game ou plutôt tous les trucs secondaires à faire : Trouver toutes les warps zones (certaines sont faciles, d'autres plus tortueuses pour les novices), trouver les rubans éparpillés dans tous les niveaux (les collectibles sont à la mode), débloquer tous les personnages (croyez moi ce n'est pas de tout repos, The Kid par exemple demande énormément de dextérité), refaire le jeu en monde sombre (vous étiez une chochotte pendant l'aventure principale ? Désinstaller le jeu est alors conseillé, car la difficulté hausse dangereusement à partir de maintenant) et pour les plus courageux : finir tous les mondes... sans mourir.

Pas envie de me casser la tête dans ce genre de jeu

De toute façon c'est la manette qui va y passer, un peu de tes nerfs aussi. Personnellement j'ai réussi à faire plusieurs mondes sans mourir alors que je ne suis pas spécialement bon, puis avec de l'habitude on devient capable de tout. J'abuses beaucoup sur la frustration de perdre et sur la difficulté que je décris comme ingérable, mais Super Meat Boy est cruel et pointilleux et c'est ce qui rend le jeu si attractif. En réalité il nous apprend la vie, je donne plusieurs exemples :

• Marre d'attendre votre copine pour aller au meilleur kebab de votre ville ? Jouer à SMB vous enseignera les lois de la patience et les joies du succès.


• Marre de voir votre petite sœur s'extasier devant Alexandra Ledermann ? Faites la jouer à SMB pour la faire sortir de son petit monde douillet rempli de gamines zoophiles mal coiffées.


• Marre de voir votre meilleur ami se réfugier dans sa fragilité ? Présentez lui Meat Boy et regardez le devenir un homme.

Absolument puissant.