- Bouclé en 50H, level 53 environ.
- Plus de 2 tiers de la galerie complétée.


Jouer à un RPG estampillé SAO peut s'avérer compliqué si on est pas initié. Avant de lancer ce titre, assurez-vous d'avoir:
1) Lu et/ou vu l'arc Aincrad (ça suffit amplement même si connaitre les autres arc est un plus)
2) Terminer les précédents RPG de la licence comme "Re:Hollow Fragment" et "Lost Song"
Donc sans surprise depuis le bug au début d'Hollow Fragment, cette saga RPG suit sa philosophie en proposant une intrigue différente, en parallèle des arcs officiels dispo en anime/light novel/manga. Certains personnages ont un destin bien différent (Yuuki) et d'autres héroines inédites (Strea, Philia) se rajoutent au fur et à mesure des jeux, alors qu'elles sont inexistantes dans les histoires canoniques. J'avais adoré Re:Hollow Fragment vu qu'il restait dans le concept du jeu mortel. Hélas, ce Hollow Realization n'en prend pas du tout le même chemin et les enjeux s'en trouvent amoindris. Tout tourne autour d'une mystérieuse jeune fille appelée Première (oui, c'est son nom) et des PNJ peuplant cette nouvelle bêta, née des données restantes de Sword Art Online. Le débat des plausibles prises d'initiative de la part des PNJ dotés d'âme est le seul critère intéressant du scénario, rappelant un certain Star Ocean 3. Kirito et sa bande accepte de replonger quitte à raviver le long traumatisme de 2 ans en détention virtuelle. Sans être folichonne, l'histoire a le mérite de bien s'imbriquer dans l'univers SAO. On découvre certaines possibilités inquiétantes de l'amusphère au détriment de Genesis, un bad guy incroyablement creux.
Techniquement, c'est limite honteux: des graphismes PS2/HD avec des PNJ qui poppent sur plusieurs secondes dans le HUB central. La version 3.20 du jeu est même très instable vu que j'ai eu un crash par partie dès l'arrivée en ville principale. Par contre, le système de combat dynamique fonctionne très bien avec ses fonctions sociales sur les équipier(e)s, qu'il faudra féliciter pour consolider leur caractère (gentillesse, organisation, initiative, etc...). C'est simple et pas prise de tête au risque de trouver le jeu trop facile. J'ai eu des tonnes d'items que je n'ai même pas eu besoin d'utiliser. Un équipement bien choisi et régulièrement forgé suffira à assoir la réputation de l'épéiste noir, considéré comme un héros trop surpuissant. C'est toujours le cas ici vu qu'au level 50, je peux attaquer sans crainte des adversaires level 80, voire un peu plus.
Coté casting comme toujours, Kirito pourra cocufier à outrance sa copine Asuna en compagnie de son harem féminin grâce à un système de drague à peine plus évolué que Re:Hollow Fragment. Mais vu qu'Asuna semble être très ouverte à la polygamie, aucune raison de se priver à faire visiter la chambre aux autres demoiselles.
Malgré un gros contenu (comptez au moins 20h de plus pour compléter la galerie) et avec son déroulement très linéaire, Hollow Realization ne dégage pas cette sensation volumineuse de son illustre modèle (Ma partie de Re:Hollow Fragment cumulait 140h) dont il calque sans vergogne son gameplay mais sans y atteindre l'excellence. Il devra se contenter de la place du simple "plaisir coupable".
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Flikvictor
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le 14 janv. 2021

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