Il est des jeux comme des films, qui nous marquent pour la vie. Parmi l’ensemble de ceux auxquels il m’ait été donné de jouer, la série des Elder Scrolls occupe la première place dans la catégorie des jeux de rôles sur ordinateur. C’est avec la gorge sèche et les doigts tremblants que j’ai eu le bohneur d’acquérir à sa sortie -et de jouer- au cinquième volet de la série : Skyrim.

The Elder Scrolls, c’est avant tout un principe fondateur de liberté maximale. Depuis les tout premiers épisodes (encore que j’ai commencé à y jouer à partir du III : le légendaire Morrowind) le joueur est lâché dans la nature avec la possibilité de faire absolument tout ce qui lui plait, dans la seule limite d’un continent gigantesque. Vous souhaitez aller à l’opposée le l’endroit ou l’on vous dit d’aller ? Vous voulez dérober la marchandise entreposée dans les caves du palais ? Vous vous fixez comme objectif de faire le tour du monde à pied ? Pas de contrainte, c’est possible. Tout comme il est possible d’engager la conversation avec tous les PNJs disposés à discuter sur le continent, ou d’ouvrir toutes les portes (a supposer qu’on soit assez qualifié pour forcer les serrures les plus protégées).

Le deuxième pilier de la série est bien entendu son univers de fantasy assez original et particulier, qui tout en conservant intacts les canons du genre, sait se renouveler à chaque épisode en restant toujours fidèle à lui-même. Les évènements de Morrowind avait pour théâtre la province du même nom, pays d’origine des Dunmers, les elfes noirs magiciens et esclavagistes. Et Oblivion, l’épisode suivant se déroulait à Cyrodiil, l’empire humain malmené par l’apparition de portes dimensionnelles connectées au plan infernal d’Oblivion. Et 200 ans après ces évènements, Skyrim nous plonge corps et âme dans la province de Bordeciel (en français), sorte de Scandinavie de fantasy et province d’origine du peuple des Nordiques.
Saint_Epondyle
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le 15 mai 2013

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