The Elder Scrolls V: Skyrim par Ekyrby

BON. Il est évident après 14 tentatives que je n'arriverais pas à écrire une critique sur Skyrim qui tiennent la route sans pondre un immonde pavé illisible. Donc ça va être bref, sale et très peu introspectif.

Skyrim déchire. Les gens qui râlent à cause du manque d'avatarisation (ça n'existe pas, OSEF) ou des bugs n'ont rien compris à TES. Voir un dragon voler à l'envers est fun. Rencontrer un PNJ sensé être mort EN DOUBLE est fun. Et ceux qui pensent que c'est pas sérieux ont intérêt à se préparer psychologiquement à ce que les moddeurs vont pondre (premiers essais: la danse du fromage de Sheogorath et le dragon Macho Man).

En dehors de ça, Skyrim offre ce qu'on attend de TES: un gameplay ouvert, bourrin mais cohérent, une quête principale histoire d'être corporate, des quêtes bien écrites, tellement de contenu que ça devient indécent, et surtout:

une liberté totale de déplacement dans l'un des univers les plus magnifiques dans lesquels j'ai pu évoluer. Arriver à décliner autant et avec autant de réussite sur le thème de la montagne et de l'hiver tient du génie. Les banquises gelées de Winterhold. Les marais de Morthal, le plateau de Whiterun, les crêtes au dessus de RorikStead, les cours d'eau dans les gorges autour de Markarth, les lacs aux couleurs automnales de Riften, les vallées encaissées de Riverwood, la sapineraie de Falkreath....

A défaut d'aller pouvoir randonner pour cause de nuit tombée, je retourne jouer.