De la soupe...

Mmmh.. de la bonne sou-soupe pour terminer le copieux festin que nous à offert Naughty Dog sur PS3.
Qui remplace, et c'est dommageable, les scénars vaguement ridicules et sans chi-chi de Amy Hennig par une cohabitation zombsychologique pompeuse et inappropriée.

Pasque Joel o débu il veu pa etre le pere d'Eli, mai a forse quelle s'apuie sur les mure et ben il veu bien etre son pere
Il va m'aime sacrifié le sore de l'umanité telemen son amoure et fore ! sa cé vrémen une grande istoire!

Neil l'homo'primé s'en sort tout juste mieux que la désastreuse Route-de-la-Colline-au-Manteau, sans doute en grande partie grâce aux prestations vocales ahurissantes de Misty Lee.

Ah et puis, Nathan Malart à vieilli et pris quelques kilos aussi, fini le dynamisme, place au TPS mou du genou et à l'infiltration médiocre.
Car celle-ci, frustrante de par un level design générique ainsi qu'une sacrosainte vision de l'aigle qui l'est tout autant, combinée à l'escorte factice d'Ellie, donne lieu à des dissonances ludo-narratives d'anthologie qui évanouiront toute tension que l'on est en juste droit d'attendre d'un jeu de ce gendre.

A vouloir brasser le plus large possible, le pourtant Vilain Chien s'aventure dans des terrains qui lui sont glissants (vous vous souvenez du début de la deuxième Inexploration ?).
A croire qu'il n'y a que la maîtrise sonique du monolythe et le recyclage d'une génération entière de TPS, qui fasse peser dans la balance des notations de la presse dite "spécialisée".