Ah, Stanley Parable...


Autre pilier de la jeune catégorie des "walking simulators" (avec Gone Home que j'ai évalué il y a peu), mais néanmoins doté d'un ton totalement différent. La Parabole de Stanley n'est pas loin de l'OVNI vidéoludique, même si quelque part tous les codes qu'il contient sont maitrisés depuis l'apparition de la 3D dans le jeu-vidéo, par des masses de joueurs invétérés nageant dans leurs aquariums polygonaux comme des poissons dans leur eau pixellisée. Et c'est bien là tout le sel du jeu.


Difficile d'évaluer Stanley Parable sans divulgâcher son concept qui est à découvrir de la manière la plus pure possible. Je vous dirai donc simplement que c'est un jeu à la première personne, dans lequel vous incarnez un employé de bureau, personnage d'une histoire contée à travers la voix d'un narrateur (très bien doublé au passage) et traitant la notion de choix de manière très originale.


Son but ? Simplement sortir du bâtiment dans lequel vous travaillez.


Bon courage.


Stanley s'amuse avec les réflexes du joueur. C'est un type de jeux qui me plait toujours particulièrement, parce que déjà il n'est pas si courant, ensuite parce qu'il déstabilise. Il inverse le rapport joueur et jeu et procure ainsi des sensations nouvelles et de ce fait précieuses. Un autre jeu qui m'est venu à l'esprit en jouant à Stanley est Antichamber. Ils n'ont pourtant rien à voir. Mais chacun à leur manière, ils sortent des sentiers battus, bousculent le joueur de sa zone de confort, remettent en question tout ce qu'il a appris de ses années de gaming et tentent de communiquer avec lui.


L'un le fera en déstructurant le level design, l'autre en faisant voler en éclat les limites du cadre habituellement figé de la narration, allant titiller les habitudes du joueur jusque dans sa quête de succès.


Vraiment un jeu à faire pour les amateurs de curiosité. Peu long même si parfois un peu tordu, il est juste cette petite touche de fraicheur que l'on apprécie grandement entre deux jeux plus classiques, plus ambitieux ou, dirons-nous, plus serious-business...

Kaiser-Panda
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le 15 févr. 2018

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