Derrière ce titre de morceau de clubber des années 2000 se cache un excellent jeu de QTE. Pas compliqué à prendre en main, assez long puisque rejouable à l'infini pour avoir toutes les fins différentes et choix à faire. Plusieurs mystères dans ce chalet de montagne depuis cette année d'horreur où deux soeurs ont disparu dans des circonstances tristes plus qu'horrifiques.
Une blague d'ados qui tourne au vinaigre, une fille humiliée par presque tous les potes qu'elle avait invitée, sa soeur partie à sa recherche et elle manquent à l'appel. L'année d'après, le frère de ces deux réinvite tout le monde pour rendre hommage.
Après 20 min, on a l'impression de savoir qui est le meurtrier, hé, c'est qu'un jeu, pas un épisode d'Hercule Poirot, ça peut pas être très compliqué et pourtant l'histoire vaut le détour !!! On découvre de nombreux éléments sur le background de tout ce qui se passe, ceux qu'on présume être les meurtriers, est-ce que c'est l'un d'entre nous ? Qui s'amuse avec le feu ? Qui bouffe un cerf en scrèd ? Qui a mis une tête de mutant dans du formol ? Qui est cette personne qui parle au psychiatre ??? Qui est le mec déguisé en clown ?
Beaucoup de références sont faites au ciné d'horreur duquel Until Dawn est un vrai hommage, des ados, le choix de se séparer ou pas, le clown, le jeu à la Saw, les fantômes. On n'a pas envie de lâcher le pad et on veut aller jusqu'au bout. Quelques passages sont vraiment flippants, surtout dans le sanitarium, j'étais pas bien !!
On peut sauver comme on peut laisser mourir tous les protagonistes, les choix sont excellents, vais-je suivre l'ombre que je viens de voir ou plutôt le seul qui me reste comme ami ? Est-ce que cette personne ne paraît pas suspect ? Devrais-je mettre fin aux jours de celui-ci ?
Etc... Je veux pas spoiler qui que ce soit, jouez-y, c'est un jeu pour qui aime ceux de Quantic Dream que vous apprécierez beaucoup, mais attention, les jumpscares et ambiances malsaines (même si on est loin de Silent Hill 2) sont à déconseiller aux âmes sensibles !! Jouez accompagnés !