En tant que néophyte relatif de la série (le précédent opus m'est inconnu), j'attendais que Wolfenstein me procure du fun. A la manière de Doom (environ), avec un scénario barré en prime.
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Si le scénario est, effectivement, complètement barré, oscillant sans vergogne entre le grotesque & le sérieux le plus total, l'autre pan important du jeu est raté.
Il semble qu'en Suède, personne n'ait joué à Doom, ou, encore mieux, à
Killing Floor.
La qualité des gunfight est primordiale dans un FPS. Nous sommes là pour tuer. Pour démembrer du nazi de toutes les façons possible, avec créativité soyons fou! Et bien, il semble qu'en Suède, personne n'ait joué à Doom, ou, encore mieux, à Killing Floor. Le feeling des armes est beaucoup plus proche d'un call of duty, avec des bruitages étouffés, aucun recul et la nette impression d'avoir des armes de paintball dans les mains. Et ce, même avec deux shotguns.
C'est d'autant plus choquant que les sites de jeux vidéos ont, dans leurs tests, loués ses même sensations.
une comparaison honteuse : Bulletstorm fait mieux.
La variété de l'arsenal ne sauve pas les meubles, loin de là. Une petite dizaine d'armes, trois améliorations, le tout dans un classicisme absolu. Aucun impact, ou presque, sur le gameplay. Pour enfoncer le clous avec une comparaison honteuse : Bulletstorm fait mieux.
Que donnent les gunfight ? et bien, l'IA va vous foncer dessus, en vague ininterrompu jusqu'à ce que la zone soit nettoyée. Ca fonctionnerait sans doute avec un vrai arsenal, fun, original.
Le jeu de Machinegames propose quelques moment épiques.
Alors, oui. Le jeu de Machinegames propose quelques moment épiques. Que ce soit le tribunal, le retour dans la maison familiale, ou encore le casting : les joueurs s'en souviendront. Longtemps.
Ces moments empêchent juste la noyade. Que ce soit la zone 52, trop courte, dénuée d'âme (si personne ne vous dit que c'est la zone 52, vous êtes dans une base souterraine lambda), ou Venus (une succession de couloirs blancs), on s'ennuie. D'autant plus que le jeu est bardé de collectibles (certes jolis et plutôt intéressant pour étayer l'univers du jeu) qui obligent le joueur à spammer la touche de loot. Ca vaut pour les armes, et pire, pour les munitions, qui ne se ramassent pas de manière automatique, à moins de marcher pile dessus. Pas fort.
Que dire d'autre ? la déception transpire de ma critique. Oh, une autre idée lapidée. La chasse aux UberKommander. Pourquoi pas! La réalité est triste. Cette chasse en question consiste à refaire les niveaux de la campagne en mode inversé. Cette flemme.
Peut être voulez jouer la furtivité, puisque le jeu le propose. Oubliez ça. L'IA est imprévisible. Il est tout à fait possible de découper un soldat qui discute avec un autre, sans étayer le moindre soupçon de son camarade. Comme il est possible qu'un soldat voit votre botte dépasser d'une caisse à 150 mètres, et alerte tout le système solaire en moins d'une seconde.
Pire encore, une fois repéré, l'alarme va se déclencher. Si l'indicateur démarre, c'est foutu. Et peu importe si vous abattez votre cible avant le décompte.
Terminons en avec l'infiltration, une bonne fois pour toute. La démonstration par l'exemple. Le joueur doit éliminer un apôtre du nazisme dans le métro. Une cible prioritaire. Avec ce système d'alame, l'infiltration est suggéré comme possible. Pourtant, la cible est situé en haut d'un escalier, avec un garde monté sur tourelle qui surveille ce seul et unique passage pour atteindre la cible. Le joueur n'a aucun outil pour éviter l'affrontement. Littéralement aucun.
Un véritable gâchis. Une compilation d'idées mal réalisées.