Via con me

Quel bond en avant depuis ce premier épisode certes beau mais terriblement répétitif ! A croire qu'Ubisoft a réellement écouté les critiques faites à l'époque.

Les points forts - qualité des graphismes et de la reconstitution - sont toujours présents mais les personnages (Ezio en tête) et le scénario s'avèrent nettement plus intéressants, même s'il aurait été possible de dramatiser certaines séquences davantage (notamment la raison qui pousse Ezio vers son destin d'Assassin).

Le choix de la Renaissance comme époque ainsi que la variété des villes visitées (Florence, Venise, San Gimignano entre autres...) font également beaucoup pour installer une ambiance très immersive. Les missions sont également plus variées et beaucoup mieux intégrées à la trame de l'histoire, tout comme les objectifs secondaires qui ne se résument plus à collectionner des dizaines de drapeaux (reste encore le cas des plumes, mais bon...). Le gameplay reste globalement identique dans sa philosophie mais suffisamment amélioré pour en renouveler l'intérêt. Ezio s'avère plus agile qu'Altaïr et les combats ont gagné en dynamisme et en variété, bref, en fun !

Pour finir, je regrette une fin encore un peu en queue de poisson mais en enchaînant directement sur Brotherhood, ça passe plutôt bien.