Ezio > Altaïr

Simplement, Assassin's Creed 2 se démarque en tout point de l'épisode précédent. Plus vaste, plus complet, plus tout quoi. A commencer par le personnage principal nettement plus charismatique qu'Altaïr. Un peu niais sur le début du jeu mais la décennie que l'on joue dans AC2 montre une évolution de la maturité dans le personnage.

Dès que l'on entre dans la première ville, on sent nettement le travail réalisé dans l'ambiance complètement dynamique. Tout habitant apporte une animation lors des ballades dans les villes.

L'histoire en dévoile un peu plus sur la trame scénaristique de la série (surtout à la fin).

Les graphismes ainsi que le gameplay ont quand à eux peu changé. (seulement des techniques supplémentaires, et un système d'équipement). C'est toujours aussi bien.

On sent aussi le rapprochement avec la série des GTA. On ressentait l'ambition dans AC1 de découvrir des paysages vastes et des personnages. Pour AC2, c'est devenu une quête de recherche à l'argent, aux plumes, aux améliorations, etc... C'est tout aussi passionnant mais cela oblige beaucoup plus d'aller retour entre la maison principale et les différentes villes.

Un gros défaut, mais pas en rapport direct avec le jeu, c'est Uplay. Un pseudo steam d'Ubisoft qui n'est là que pour rajouter des couches de sécurité contre le piratage. En gros la démarche au premier lancement du jeu c'est : "Lancement du jeu sur steam" -> "Téléchargement de Uplay" -> "Mise à jour de Uplay" -> "Vérification du jeu" -> "Mise à jour des données du jeu" -> "Lancement du jeu", bref...

Le jeu étant director's cut, il contenait donc deux DLC qui gonflent la durée de vie de 5 heures environ. Le premier DLC complètement inintéressant, et le second un peu meilleur car il est plus axé sur de l'infiltration pure, chose que je n'avais jamais choisi de faire dans l'histoire principale. Pour 3€ le jeu complet en promo je n'ai pas à me plaindre.

Assassin's Creed 2 s'améliore et brille grâce à des tas de petits détails (Une ville vivante et intéressante à visiter, la diversité des lieux, les animations des personnages). Ces détails, c'est comme une couche de vernis qui serait là pour cacher un jeu traditionnel d'action (comme l'était le précédent opus). Tel un spectacle, ça a bien marché, je n'en demandais pas autant.