Le jeu est original pour un jeu de basket. Les graphismes font un bon effet. La jouabilité ("gameplay") se renouvelle à chaque chapitre.
Le scénario aurait pu être banal (il faut sauver la princesse du méchant monstre qui l'a enlevée), mais s'y mêle une nostalgie de l'enfance au travers des dialogues avec le père lors des entraînements sportifs, ce qui est intéressant bien que traité de façon rapide et un peu naïve.
Cependant, il y a selon moi un défaut rédhibitoire : les effets audio et la musique desservent le jeu et coupent l'immersion du joueur : alors que dans un jeu comme "Dear Esther" ou dans un film comme "Rebelle" (remarquez le rapprochement fortuit entre les deux titres ReBelle et BasketBelle), l'audio accompagne le jeu et améliore l'expérience du joueur, c'est le contraire dans BasketBelle, au point que j'ai régulièrement coupé le son, comme cela est suggéré dans les options. Le jeu est facile, ce qui ne l'empêche pas d'être parfois frustrant (par exemple dans les nuages durant l'orage), ce qui me conduit à penser que l'objectif du développeur consiste à créer un univers poétique et à y immerger le joueur, plutôt que de lui présenter des défis (difficiles comme ceux de "Braid", ou régulièrement renouvelés comme ceux de "The Adventures of Shuggy"), or cet objectif est réduit à néant par l'audio.