Se laisser porter

Rares sont les jeux à m'avoir scotché, de ceux que je dévore au plus vite. Bastion en fait partie.
ILl est de cex jeux à fiare la part belle à une certaine poésie.
Au premier coup d'oeil, le titre attire par sa direction artistique colorée, ses décors en 2D, ses personnages en cell-shanding discret. Et puis le volet sonore se fait entendre. Les compositions musicales toujours bien trouvées soulignent parfaitement les différentes ambiances, comme Morricone chez son compère à spaghetti. Le fameux narrateur se révèle partie prenante de l'histoire qui narre nos actions à l'écran, en contraste avec le protagoniste muet.
J'ai plongé dans ce conte fantastique et un brin surréaliste. L'histoire aux abords simples soulève des questions au fil de la décocverte et je me suis surpris à m'impliquer moralement, à jouer un rôle, à hésiter au dénouement de l'aventure.
Le gameplay est assez basique, typique des A-RPG. On développe son "Kid", comme on le ferait chez les cousins sur consoles de salon. On récolte des fragments qu'on dépense par la suite, on construit son QG, etc... Les ennemis varient, les solutions pour les vaincre aussi. Dommage que l'armement à disposition du héros, assez diversifié et personnalisable et que l'on débloque au fur et à mesure, soit mal équilibré. On reviendra rarement vers les armes du début de l'aventure, et on finira le jeu avec des armes à la puissance de feu invraissemblable.

Pour six heures de jeu (me souffle la machine à vapeur), laissez vous porter par cune belle ambiance et une jolie petite histoire.