Batman: Arkham Asylum par FlyingMan

J'ai toujours été très méfiant des adaptations de super-héros et autres licences, tout simplement parce qu'il n'y en a (quasi) aucun de réussis. Puis vint Batman Arkham Asylum et là tout change. Déjà les graphismes font véritablement honneur à la dernière génération de consoles, on se surprend à contempler notre héros fétiche lorsqu'il est sur les toits. So cool ! Ensuite vient le contrôle ultra aisé du personnage (peut-être trop pour les combats), on enchaine les batarangs et autres grappins avec une facilité déconcertante qui fait véritablement plaisir. Le scénario lui, voit le bon vieux Joker en méchant principal, accompagné de Ivy et l'Epouvantail entre autres en plus des énigmes de l'Homme-Mystere. Pour ce dernier, ce sont des quêtes annexes consistants à trouver des statues et photographier des éléments précis du décor. Étrangement ici, car rarement fan de ce rallongement de durée de vie superficiel, je me suis pris au jeu. Bref, revenons au jeu même qui vous voit naviguer sur la prison d'Arkham aux prises du Joker. On comprend vite après quelques minutes de jeu que l'évolution consistera à aller principalement d'ailes en ailes de la prison en passant par les conduits d'aérations. Mais malgré une certain répétition, on prend son pied grâce à une ambiance nous renvoyant directement aux films de Christopher Nolan que ce soit au niveau de la musique ou des actions. Quel plaisir en effet de se retrouver sur une gargouille en haut d'une grande salle infesté d'ennemis armés, de se suspendre comme une chauve-souris et tirer le garde en l'air pour le pendre à la gargouille. S'ensuit des gardes effrayés qui viennent voir ce qu'il se passe, et vous, vous partez sur une autre gargouille prêt à refermer un nouveau piège avec un deuxième garde se déplaçant dos-à-dos d'un collègue, car effrayés que ce soit leur tour. Jouissif. Je pourrais refaire ces scènes cent fois.
Batman n'est pas avare en boss qui ont leur style propre. Il faut reconnaitre cependant une certaine facilité en général, même pour Joker le boss final. Seul Poison Ivy (et l'Epouvantail par moment) relève le niveau.

Dans ce tableau idyllique, quelques défauts existent cependant. Comme je viens de le dire, une trop grande facilité pour trouver son chemin ou combattre la vermine, du simple guerrier grâce à la technique des combos s'enchainant tout seul ou des boss. Une trop grande répétition également des scènes (même si elles restent excellentes), et surtout un univers qui nous laisse un goût de trop peu en bouche. Il est effectivement regrettable et frustrant de devoir se contenter de l'île d'Arkham alors qu'on pourrait déambuler comme un king dans un environnement plus urbain tel que Gotham City. Mais cela visiblement, ce sera pour le prochain opus. Et là ca risque de faire très mal...