Bioshock infinite est un voyage profond interne à la psyché des protagonistes et externe en questionnant sur la réalité du monde qui nous entoure. Nous interrogeant sur nos choix et notre représentation de la réalité.
D’un point de vue gameplay, c’est assez dynamique, entre les accroches magnétiques aux rails parcourant les différentes arènes/lieux d’explorations et les armes procurant une bonne impression de puissance ( mention spécial au Shotgun). L’enchaînement entre les « plasmides » et les tirs est assez fluide, bien que les possibilités soient édulcorées par rapport au premier volet.
Le scénario est intéressant et difficile à saisir à certains moments, mélangeant différentes versions de la réalité que nous traversons via des portails dimensionnels. Ces transitions multiples sèment la confusion dans la tête du joueur et dans celle du héros ou le passé devient incertain. Facilité scénaristique oblige, le cerveau de Booker s'adapte à ces changements moyennant une petite hémorragie nasale peu rassurante.
Pris dans une boucle temporelle infini, Booker se voit obligé de courir après un temps déjà révolu où les bons choix et les mauvais ont tous pris corps dans une réalité multidimensionnelle.
Certains mystères restants volontairement non résolus et des anachronismes grisants à remarquer ponctuent la partie de manière subtile (la reprise de « Tainted love » est une perle). Bien que décrié, ce 3ème volet de Bioshock reste une expérience unique, il fournit avec brio une dose de SF accessible et de qualité.