Gros morceau que ce Bloodstained. Depuis le…. Revirement (disons revirement) de Konami (qui ne méritera même pas de texte en gras, tiens), et le départ des anciens, on attendait ce retour d’Iga, fier et brave avec son Kickstarter.
Après la boue dans laquelle a été traînée Castlevania, il faut dire que ce retour non-officiel de la licence est une franche réussite.
Deux bémols : un certain manque de polish, et une animation de déplacement encore un peu trop lente et rigide à mon goût. En dehors de ces deux points et de certains boss frustrants vers la fin (le boss final : illisible !), le jeu est d’une richesse folle.
Qu’on ne se mente pas : l’influence Symphony of the Night est impossible à ignorer. Cela en est presque indécent par moments.
Cependant, la jouabilité est précise et satisfaisante, mais aussi très riche en possibilités (même si je n’en ai profité que vers la fin, réellement).
Le level design est quasi-irréprochable, et l’inversion apporte une autre vision d’un level design déjà magistral.
La musique aura atteint le stade Persona 5 de la « réécoutabilité ». Je me la réécoute en boucle !
La durée de vie (~12 heures) est parfaite pour un Metroidvania.
Bref, très peu de choses à redire, à part les deux dernières maps qui étaient anecdotiques et oubliables.
Beaucoup d’espoirs pour un autre volet ; il me reste qu’à essayer les deux Curse of the Moon.