Paper marre, yo: The Boringami King

Enfin ! Ce seul mot décrit à lui seul l’expérience tirée de ce Paper Mario.

Je craignais bien l’ennui après un Sticker Star plus que fastidieux. Malheureusement, ma crainte était fondée.

Le jeu a tout de même des mérites qui sont, selon moi, indéniables. L’écriture est bonne, soutenue par une localisation française de très haute volée (comme souvent chez Nintendo). On navigue de scène en scène le sourire aux lèvres. Le jeu est conscient du passif de sa licence, des différents abus et choses difficilement explicables par le lore.

Cependant, il permet également de donner du relief à des personnages, par ailleurs, plats. Je pense également que ce n’est pas le jeu le plus vide de sens et débile à donner à un enfant. Beaucoup de sous-texte et de thématiques intéressantes qui donnent au jeu un intérêt, le tout soutenu par une mise en scène très rigolote et utilisant le concept du papier, tant plat qu’en origami, à bon escient.

En termes de jeu, cela dit, c’est la vacuité et la répétition mêmes. Les boss « fournitures » sont un minimum intéressants ; au-delà de ça, on est face à une lourdeur et un étirement désolants.

Belle expérience narrative et visuelle ; niveau audio et ludique, c’est le vide.

C’est quand même un gros non, pour moi. Rendez-moi Mario&Luigi, à choisir.