L’originalité de la série « Brothers in Arms » réside très certainement dans son approche réaliste de la guerre. Les missions ne sont jamais de superbes épopées épiques, finissant sur un groupe de combat (dont le joueur fait partie) venant à bout d’un haut général nazi semant la terreur. Non, ses missions sont simples en apparence, mais si importantes d’un point de vue guerrier. Il s’agira, par exemple, de prendre une ferme aux mains de l’ennemi et d’en faire point stratégique. On avance ainsi pas à pas, et chaque bout de terre gagné est une victoire de plus face à l’ennemi.
En matière de gameplay, la pâte « Brothers in Arms » c’est la possibilité de diriger une, deux, voire trois équipes de combats en même temps. Cela rajoute bien entendu un fort aspect tactique qui consiste (la plupart du temps) à surprendre l’ennemi, mais également une responsabilité supplémentaire qui est : la survie de vos troupes. Un mauvais choix peut entraîner la mort d’un soldat, voire de l’équipe entière. Si cela vous arrive, les chances de réussite de la mission seront fortement réduites, et il vous faudra revenir au dernier point de sauvegarde. De plus, il n’est pas toujours facile de passer d’une équipe à une autre. Par exemple, il m’est arrivé de nombreuses fois d’ordonner à la mauvaise équipe de se déplacer, ce qui se termina sur quelques soldats blessés. Oups.


Chaque soldat (vous y compris) possède une barre de vie. Soyons clairs, je n’ai rien contre ce système habituellement, mais dans ce cas-ci, elle constitue la principale difficulté du jeu. En effet, il est impossible de la régénérer durant la mission. Il est donc préférable de faire très attention au début afin d’économiser notre vie au maximum. En vérité, le jeu n’est pas aussi sadique, il donne la possibilité de se régénérer après plusieurs morts au même endroit, mais seulement pour vous et vos soldats, les tanks, eux, peuvent aller se faire cuire un œuf. Je pense que vous serez d’accord avec moi, mais se laisser mourir pour gagner de la vie n’est pas le moyen le plus satisfaisant du monde. Heureusement que le chef d’œuvre de la série, « Hell’s Highway », réglera le problème en supprimant tout bonnement cette barre de vie, la remplaçant par une « vision rouge » progressive indiquant notre état de santé et se restaurant automatiquement (à la "Call Of Duty" par exemple).


En conclusion, il ne faut pas oublier que « Road to Hill 30 » est le premier opus de la série « Brothers in Arms ». Malgré quelques défauts rendant l’expérience parfois frustrante, cet opus reste une base tout à fait correcte dans laquelle on retrouve tout ce qui fait l’identité « Brothers in Arms ».

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le 12 oct. 2020

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