Caesar III
9
le 20 nov. 2010
Humeur : exalté
Puit + maison + route = " je suis nouveau par ici, connaissez-vous un endroit où je peux m'installer " ? Ville + habitants + commerce = épidémie de peste Salaires de fous + taxes minables + chômage...
Comme jouer du violon avec des gants de boxe
La toute fin des années 90's a vu débarquer une cohorte de jeux de gestion fondés sur le monde antique : depuis l'Egypte ancienne jusqu'à la Grèce classique, tout y est passé.
Caesar III, c'est un peu le grand frère, le taulier, le plus austère de la bande. Avec une interface plutôt contre intuitive (notamment vos 312 conseillers différents dans à peu près tous les domaines), et un nombre de paramètres impressionnant à prendre en compte, le jeu ne laisse aucune place à l'erreur : sanction immédiate, tout le monde émigre, toute la cité brûle, et César vous anéantit manu militari.
De la difficulté, pourquoi pas, mais ici elle aurait comme une tendance à appauvrir le jeu : avec autant de limites et de contraintes à suivre, finalement il n'y a qu'un seul modèle de cité possible, une seule combinaison gagnante. Impossible de tout miser sur un seul Dieu, ou sur une seule ressource vitale : Caesar III n'a qu'un seul juste milieu.
Et puis finalement, une fois qu'on maîtrise les exportations, c'est la cagnotte, c'est gagné. Grosso modo.
Caesar III, c'est un peu le grand frère, le taulier, le plus austère de la bande. Avec une interface plutôt contre intuitive (notamment vos 312 conseillers différents dans à peu près tous les domaines), et un nombre de paramètres impressionnant à prendre en compte, le jeu ne laisse aucune place à l'erreur : sanction immédiate, tout le monde émigre, toute la cité brûle, et César vous anéantit manu militari.
De la difficulté, pourquoi pas, mais ici elle aurait comme une tendance à appauvrir le jeu : avec autant de limites et de contraintes à suivre, finalement il n'y a qu'un seul modèle de cité possible, une seule combinaison gagnante. Impossible de tout miser sur un seul Dieu, ou sur une seule ressource vitale : Caesar III n'a qu'un seul juste milieu.
Et puis finalement, une fois qu'on maîtrise les exportations, c'est la cagnotte, c'est gagné. Grosso modo.
6
Écrit par
Créée
le 15 juil. 2014
Critique lue 579 fois
D'autres avis sur Caesar III
Caesar III
10
le 15 avr. 2011
Critique de Caesar III par nicog
Tout simplement addictif... On lance le jeu, on construit deux trois tentes, et on se retrouve 3 heures plus tard à chercher comment optimiser au mieux l'espace pour arriver à nourrir nos dizaines de...
Caesar III
le 29 nov. 2021
Ave, Imperator !
En tant qu'Imperator, il est de votre devoir de construire une cité aussi resplendissante que Rome elle-même, et de subvenir aux multiples besoins de vos habitants. Pour autant, Caesar 3 ne vous...
Du même critique
L'Orange mécanique
le 1 déc. 2010
Une « coïonnerie »
Anthony Burgess avait, dans ses dernières années, une très grande crainte : celle de ne demeurer dans les mémoires qu'en tant que l'écrivain qui avait inspiré Stanley Kubrick pour « A Clockwork...
Fight Club
le 19 juin 2013
Please be a parody !
Fincher, fais-moi plaisir, dis-moi que c’est une parodie ! Vu étant gosse, ce film m’avait laissé le souvenir d’une immense claque, avec un parfum délicieux d’ultra-violence et de subversion contre...
Jurassic Park
le 11 sept. 2013
Dummies' Park
Mais pourquoi sont-ils si bêtes ? Un film à la gloire des imbéciles de tout poil : tous les personnages font systématiquement les actions les plus débiles qui soient, la liste est longue. Mais comme...
