(critique réalisé sur la version Steam de la Scholarship Edition)

Dans une époque où les jeux commençaient à être de plus en plus sérieux, le studio le plus adulé du monde vidéo ludique à pris la judicieuse décision d'exploiter leurs souvenirs passé devant un tableau noir à faire semblant d'écouter le cours.

Nous suivons donc les péripéties de Jimmy Hopkins, un cancre qui ne l'est pas vraiment car il essaye juste d'attirer l'attention de sa mère qui se remarie sans cesse. Et ça va pas manquer car après sa nouvelle lune de miel, elle décide d'envoyer son fils dans la Bullworth Academy, où se passera donc l'intrigue.
Le jeu se présente sous la forme d'un GTA like old school (logique venant de Rockstar Games), avec son lot de missions, de ptits jobs, de collectibles pas très intéressants et d'outils pour foutre le boxon. A la différence que là, on troque les uzis et les voitures par des sacs de billes et des vélos... Et ça marche super bien. L'ambiance est vraiment très prenante, le bahut et les quelques quartiers du jeu sont vivants et la bande son arrive à créer une atmosphère se mariant très bien au cadre scolaire.

Le jeu se découpe en 5 chapitres, qui mis à part le premier se dérouleront toujours de la manière suivante : un des gangs de l'établissement a des problèmes ou en cause, et on doit donc suivre des missions avec les TRÈS nombreux persos du soft (on est à 6 persos minimum par gang, sans compter les quelques adultes du lot). Même si les dialogues sont très dynamiques et que les persos bien clichés sont géniaux, bah forcez de constater que la plupart n'ont pas de développement conséquent, ce qui peut frustrer, mais moins que la sous exploitation de Gary.
Le premier chapitre est très agréable à suivre grâce au trio Jimmy, Gary et Pete. Mais ce dernier se mettra à apparaître qu'en début et fin de chapitre, et Gary va juste réapparaître à la dernière mission du jeu, après son pLaN mAcHiAvÉlIqUe.

En début de critique, j'ai précisé que je jouais sur la Scholarship Edition du jeu (sorti après le jeu original sur PS2) sur Steam, et c'est pas pour rien, car cette dernière s'avère être encore plus instable que le streamer IShowSpeed. Je compte pas le nombre de fois ou mon jeu a crash sans raison alors que les sauvegardes sont manuels. Ça me permet de faire une transition sur le plus gros défaut du jeu : le nombre de soucis de game design et de technique qu'il possède.
Que ça soit les missions que l'on échoue et qui nous force à nous retaper le trajet, la cinématique, le retour sur le lieu de la mission etc... L'envie irrépressible de fuir ce jeu croîtra au fur et à mesure de votre avancée, croyez moi.

Pour conclure, Bully est un jeu prenant, drôle et avec une ambiance unique. Malheureusement gâché par le passage du temps et une stabilité à la ramasse, on accepte malgré tout de se faire violence pour suivre le scénario qui est vraiment très sympa à suivre, grâce à ses dialogues notamment, empreinte de la plume de Dan Howser sur le jeu.

(P.S : pensez à fuir les filles mes frères, elles font crash le jeu une fois sur 2)

Haspion
7
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le 28 juin 2022

Critique lue 22 fois

Haspion

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