Castlevania
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Castlevania

Jeu de Konami Computer Entertainment Kobe et Konami (1999Nintendo 64)

C est l évolution ultime des Castlevania.


Les développeurs ont véritablement voulu rendre hommage à la série et la faire évoluer dans le meilleur des sens possibles, contrairement à tous les Castlevania qui ont suivi sur PS2 et PS3.


Dans l épisode N64, on suit vraiment une grande aventure, ambitieuse et cohérente.


Castlevania 64. Ou LA grande aventure qu est censée être celle d un Castlevania:


avec de l exploration, des énigmes, des pièges, une vraie histoire, une cohérence entre les lieux et les événements, un réalisme, une vraie progression, une aventure variée et passionnante,


bref, un vrai jeu, quoi!


Oui parce que pour moi Castlevania ne doit pas se limiter à n être qu un simple et vulgaire beat them all mâtiné de plates-formes.


C est peut être ça, au final, ce que sont les anciens Castlevania 2D,


mais derrière Super Castlevania 4,


(et même les deux premiers de la Game Boy)


je peux vous garantir que l on peut clairement y voir d autres ambitions:


une ambiance pesante et une mise en scène résolument axée vers l aventure, avec une profondeur, et beaucoup de moments où l on s arrête, ébahi par la beauté des lieux.


Des ambitions bien plus hautes et qui ne demandaient qu à prendre leur envol avec un hardware plus puissant,


comme avec la 3D de Castlevania 64, par exemple!


La digne suite de Super Castlevania 4, tout simplement.


Et l un des meilleurs Castlevania existant à ce jour!


Ce qui pour moi reste toujours La synthèse ultime de cette série culte,


pour peu que vous voyez la série comme étant l aventure ultime d un héros dans un univers macabre et réaliste.


Castlevania 64 est vraiment plaisant dans son univers et dans sa progression de jeu, et les nombreuses subtilités au gameplay ainsi que la variété des situations proposées (tant en terme de level design que de scénario) en fait l un des jeux les plus plus rejouables de la Nintendo 64, au même titre qu un Super Mario 64!


C est un classique culte du jeu vidéo à ne manquer sous aucun prétexte!


Pour rappel, Castlevania 64 est la suite directe de Castlevania 4. Castlevania 4 étant lui-même la synthèse ultime des trois premiers, et rejoint sans mal l’univers sombre des deux premiers sur Game Boy.


Jusqu ici, les anciens Castlevania 2D ne faisaient que vouloir retranscrire une aventure macabre et donner l illusion d’une aventure 3D.


Castlevania 64 donne vie au rêve et laisse l opportunité aux joueurs de pouvoir s y plonger en temps réel.


L univers en est d autant plus sombre et réaliste…


Et vous ne compterez certainement plus le nombre de fois où de longues lames acérées et ensanglantées vous frôleront et où vous manquerez de finir embroché ou guillotiné sur place.


Entre tous ces pièges mortels qui jalonnent votre chemin, une superbe cascade vous apaisera entre 2 vampires prêts à vous sucer le sang.


Le vent se lève et l orage gronde, au dehors.


Sous la lumière du tonnerre, deux sculptures gothique révèlent la somptueuse esquisse de leur silhouette menaçante…


Un enfant innocent perdu dans un immense jardin, et un Frankenstein invincible vous poursuit, une tronçonneuse à la main et deux chiens lancés à vos trousses...


Soudain, un grondement de tonnerre.


Suivi de bruits de pas terribles qui se rapprochent...


Un Minotaure se relève et reprends vie devant vous,


il vous crache des jets de flamme et de glace d une puissance hallucinante.


Vous le frappez violemment, et le voilà qu il commence à se décomposer, sa peau disparaît et laisse place à sa chair en mouvement, pour ne laisser bientôt place qu à son squelette fraîchement dégarni,


le bas de son corps pouvant aussi se détacher du reste de son corps, le laissant alors ramper jusqu à vous pour vous atteindre.


Vous lui assénez le coup de grâce d un bon coup de fouet bien senti et ramassez enfin votre victuaille:


Bienvenue dans l univers de Castlevania.


Et plus particulièrement, celui de Castlevania 64.


Changement de dimension, changement de style. Castlevania n est désormais plus un simple « jeu ».


On n est plus en train de parler d un simple « beat-them-all » ou d un bête « jeu de plates-formes », ici.


Castlevania 64 concrétise tous vos rêves les plus fous, et, n en déplaise à certains, non, castlevania n est plus aussi rythmé qu’avant.


Nous sommes ici avant toute chose dans un univers réaliste. Macabre et réaliste.


Mais ça ne signifie en aucun cas qu il n existe pas de passages rythmé tout au long de l’aventure, non, c est juste que ces passages rythmés n interviennent désormais qu au bon moment, avec réalisme et cohérence.


Castlevania 64 fait évoluer la série à un point où le joueur peut enfin se plonger dans cet univers macabre et l explorer à loisir.


Première révolution: le système de jour et nuit, qui, à l instar d un Ocarina Of Time, fonctionne en temps réel.


Voir la lune se coucher dans la steppe ou dans les profondeurs du château et ressentir pour la première fois la froideur de la nuit, sous les hurlements de loup et le vent qui s’agite, a de quoi calmer le plus hostile des puristes.


Le scénario ne commence qu une fois que vous entrez dans le château et il vous passionnera tout au long du jeu, d autant qu il est plutôt bien ficelé, malgré la trame classique commune à tous les Castlevania.


Les personnages sont pour la première fois modélisés en 3D, ils respirent et semblent vivre sous nos yeux.


Le sol est mappé de textures photo-réaliste, qui changent toutes de teinte et de résolution, selon l heure de la journée, tout comme les personnages et les ennemis du jeu.


Les graphismes, en plus d’être stylés, sont véritablement riches et détaillés.


Les personnages sont très bien modélisés et ont un design à la fois réaliste et très manga,


leurs habits disposant de beaux arrondis, et se fondant naturellement avec le reste, en plus de disposer d une excellente résolution.


Les décors sont quant à eux photo-réalistes, et leur résolution varie selon les endroits et même parfois, selon l heure de la journée ou de la nuit.


La forêt du silence ne possède que des textures en low-res, hormis certaines bâtisses en pierre, les ponts en high res et les arbres, qui sont très bien modélisés.


Ceci dit, la direction artistique et le souci du détail réussissent à eux seuls à donner le ton et à immerger le joueur dans cet univers mortuaire.


Les squelettes disposent quant à eux d une modélisation supérieure et sont tous mappés de textures en hautes résolution.


Et une fois arrivé dans la villa, le jeu vous livre ses plus belles textures:


des divins chandeliers d or aux exquises fontaines, des magnifiques tapis rouges aux vampires superbement modélisés


(sur le vrai hardware, je précise!).


Que ce soit des catacombes ou des tréfonds du château, le jeu dispose de très belles textures et surtout de magnifiques effets spéciaux (la spécialité de la Nintendo 64):


entre les flammes des vampires lorsqu ils disparaissent, la beauté des ruisseaux, les effets tout simplement sublimes de l eau bénite, ou encore les chandeliers qui se désagrègent sous les coups de fouet, Castlevania 64 vous en mettra plein les rétines et vous émerveillera à coup sûr.


Les effets de lumière sont particulièrement réussis, surtout sur les corps et les visages


(Mention spéciale à l ombre sur le corps de Reinhardt, lorsque le dernier boss arrive!- )


Inutile de préciser qu à l époque, les graphismes étaient à se taper la tête contre les murs et que ça a juste été une des plus grosses baffes que j ai pu me prendre dans ma vie de joueur!!


Vous n avez qu à regarder défiler les magnifiques nuages qu il y a en début de partie, pour réaliser à quel point le fossé graphique est de taille, par rapport aux premiers Tomb Raider de la PlayStation!


Les musiques sont souvent pesantes et elles sont toujours en accord avec le design des lieux visités. Certains thèmes sont plus mémorables que d autres, selon la progression de l’aventure.


Tout au long du jeu, on retrouve beaucoup de mélodies à base de choeurs, de violon, et de piano.


Un magnifique travail, dans l ensemble.


Inutile de préciser que l on a également droit à des bruitages de qualité 64 bits:


c est-à-dire de qualité supérieure et qui vous réduisent à néant tous les jeux tournant sur consoles CD(PlayStation et Saturn en tête de liste)!


Vous savez, lorsqu on se penche sur le problème,


avec les consoles CD de l époque,


(tels que la PlayStation et la Sega Saturn),


la qualité des bruitages des jeux PS1 et Saturn tenaient plus à la qualité CD elle-même qu autre chose sur ces deux consoles.


C est à dire que la qualité CD était bel et bien là mais que la qualité du bruitage en elle-même était pour la plupart du temps tout ce qu il y avait de plus merdique, dans le sens où c était vraiment la sélection du pauvre et que le rendu était plutôt cheap par rapport à ce qu il y avait sur N64-


Et mis à part, allez, un Tekken 2 ou 3 pour relever la barre, les autres jeux PS1 et Saturn possèdaient, il faut bien le dire, des bruitages de merde, dans l ensemble!


Mais des bruitages de merde avec une qualité CD, malgré tout.


Ça résonne bien, mais ça fait quand même un peu cheap, sur PlayStation et Saturn, il faut bien l avouer.


Rien à voir avec la majorité des jeux N64, qui se paient non seulement le luxe d’avoir de la qualité CD



  • (et oui, c est possible même sur cartouche, selon la place que ça prend et selon les astuces de programmation dont les développeurs font preuve en matière de compression et de décompression des données)


mais aussi d avoir une superbe sélection de bruitages Next Gen:


cristallins, détaillés à l écoute, riches et variés, en plus d être inspirés.


(Il n y a qu à écouter Ocarina of Time, Goldeneye et Jet Force Gemini pour s en convaincre, et vous pouvez toujours vous amuser à comparer les bruitages des jeux N64 à ceux de MGS, des Final Fantasy ou n’importe quel autre jeu PlayStation- Que ce soit les bruits de pas, les explosions, les coups de feu, tout fait bien trop cheap sur PlayStation en comparaison).


Ah, les merveilleux bruitages next gen de la Nintendo 64... Ou LA spécialité de la console!!


Et bien figurez vous que Castlevania 64 n y fait pas exception et est également une véritable référence en la matière:


entre les claquements de fouets sur les os des squelettes, ou encore le bruit du vent sur les rideaux dont on ressent aisément l’épaisseur et la lourdeur, les bruits de pas, le grognement des vampires, ou même les flacons d eau benite jetés au sol;


la qualité sonore vous impressionnera, et vous vous surprendrez plus d une fois à augmenter le son et à écouter le bruit du vent en mouvement et le ruissellement de la rivière jusqu à en lâcher votre paddle.


(Beaucoup de jeux N64 en ont d ailleurs fait leur spécialité: Ocarina of Time, Goldeneye, Perfect Dark, Donkey Kong 64, Blast Corps, Turok 2 et Jet Force Gemini, pour ne citer que les plus connus...)


À l époque, ce fossé technique achevait de marquer la séparation entre l ancienne génération (les 32 bits) et la nouvelle génération (les 64 et 128 bits), déjà bien amorcé avec les subtilités de vitesse et de crans d animations supplémentaires que les développeurs avaient spécialement créés pour mettre à contribution l utilisation de leur nouveau stick, en plus des textures lissées et épurées par l anti alliasing et le Z Buffer.


(Effets graphiques indispensables pour apprécier les graphismes de la Nintendo 64 à leur juste valeur, et néanmoins absents de tous les portages « HD » et roms d émulateurs…)


Sans oublier les animations supérieures qui donnent tout leur sens aux « 64 » bits de Nintendo, bien sûr.


Le fait est que ni la PS1 ni la Saturn ne proposait ce genre de détails next gen, à l époque... Et que pour un jeu se faisant attaqué par quelques ignares mal informés, Castlevania 64 humilie purement et simplement tous vos petits « chef-d’œuvre » de la 2D. Voire même votre entière ludothèque!


En parlant d animations, justement…


Les squelettes disposent d animations révolutionnaires qui renvoient la génération des 32 bits


-Resident Evil en tête- aux oubliettes.


Ils bougent avec une aisance hors du commun


(même les jeux 128 bits ne disposent pas d ennemis aussi bien animés que ces squelettes là)


et disposent d’une IA redoutable,


leur tête vous suivant du regard lorsqu ils passent à côté de vous,


contournant aisément les obstacles et sautant même de plates-formes en plates-formes pour vous atteindre,


(chose que l on attribue entre autre à Re4 - qui se fait littéralement exploser la gueule par ce Castlevania 64!)


Du jamais vu dans l histoire du jeu vidéo à l époque!


La première heure de jeu fait tant office de tutorial en temps réel que de phase d immersion dans cet univers mortuaire,


une heure où les développeurs vous laissent vous émerveiller et prendre vos marques en vous habituant aux commandes révolutionnaires qu ils ont mis en place pour la suite de l aventure.


Cette heure sera révélatrice de vos skills et de vos expériences passées sur les consoles précédentes:


soit vous êtes un vrai joueur et vous maîtrisez tout en moins de cinq minutes,


soit vous êtes un bête consommateur totalement inexpérimenté en matière de jeu vidéo, en plus de disposer d une mauvaise foi à toute épreuve.


Non, c est aussi simple que ça, vraiment.


J avais 13 ans quand j ai fini Castlevania 64 la première fois. 13 ans.


J ai tout maîtrisé en moins de cinq minutes.


Alors de deux choses l une.


Soit je suis un put*** de génie.


Soit vous êtes des put*** de menteurs, tous autant que vous êtes.



  • Ah, tous ces faux jetons qui rejettent la faute sur le gameplay alors que le problème il vient d eux à la base. Et c est des gens comme ça qui se prennent pour des joueurs, après…


Enfin toujours est-il que…


Nombreux sont ceux qui à l’époque ont abandonné au cours de cette phase de jeu et restent aujourd hui encore sur leur position en ne voulant pas creuser plus loin par manque de confiance en eux, préférant alors rejeter la faute sur le gameplay pour sauver la face et continuer à se faire passer pour des hardcore gamers auprès de leur entourage.


Et bien, personne n est parfait, que voulez vous...!


En revanche, en ce qui concerne le gameplay de ce Castlevania 64, ce qui est sûr, c’est qu il est vraiment parfait, et non seulement il est parfait, mais il est en plus de ça totalement révolutionnaire et va même jusqu à vous botter le cul de toutes les générations actuelles.


Déjà, il faut le savoir, les problèmes de caméra n existent pas et elles suivent sans peine le personnage principal.


Vous la redressez avec le R, qui sert également de lock pour les ennemis, et pour pallier à ce « défaut », les développeurs vous ont également mis le C-haut qui redressent automatiquement la camera devant vous, comme dans Ocarina of Time


(dans ce dernier, on tapote 2 fois le C-haut pour regarder et faire revenir la caméra devant soi sans avoir à locker. Dans Castlevania 64, on maintient le C-haut et on le relâche: - même principe)



  • à noter que l on peut également changer de caméra en tapotant sur le C-haut, afin d avoir une caméra plus dynamique -...


Pour ce qui est des sauts, c’est là que ça devient vraiment révolutionnaire, et une fois compris le principe, le jeu vous prendra aux tripes comme nul autre et il vous sera totalement impossible d en décrocher tant il deviendra fun et addictif.


Le bouton A sert à sauter, et selon le temps de pression du bouton, le perso saute plus ou moins haut.


En soi, ce n est pas une révolution, puisque bien des jeux 2D usent de ce même principe


(les Mario, les Sonics, Mr Nutz, Donkey Kong, EarthWormJim...Bref, tous les jeux 2D, quoi).


Ce qui est plus intéressant, en revanche, c’est l utilisation révolutionnaire du joystick dans les phases de saut.


[Avis aux amateurs de jeux vidéos: le joystick N64 n’est pas un D-Pad et l’animation des personnages dans les jeux N64 disposent de plusieurs degrés d animations et plusieurs degrés de vitesse, contrairement au simple et archaïque « Stop-courir » des générations précédentes]



  • Et c est justement sur cette évolution que Konami va miser pour tirer profit de toutes les possibilités liées au stick révolutionnaire de Nintendo.


Dans la génération des 32 bits, tout va toujours à la même vitesse, et ça, DualShock ou pas: les joueurs n’ont pas à doser quoi que ce soit, mis à part le temps de pression du bouton saut.


Sur N64, il y a plusieurs degrés de vitesse, et cette fois, il faut se montrer très précis et doser ses propres sauts par l intermédiaire du stick et de la pression que vous exercez dessus.


C est presque le même principe que le bouton, mais en un peu plus subtil, et avec le joystick, cette fois : si vous appuyez un peu dessus, vous ne sauterez pas bien loin.


En pressant un peu plus le joystick, vous ferez des sauts de moyenne portée.


Si vous appuyez à fond dessus, vous ferez des longs sauts, où vous verrez votre personnage bondir comme une gazelle, le mieux étant évidemment de combiner les deux: forte pression du stick et longue pression du bouton saut.


Et Ça, ça fait toute la différence avec la concurrence, croyez-moi.


Castlevania 64 est un jeu évolué et a plusieurs générations d avance sur ses concurrents, en plus d être terriblement addictif.


Autre révolution: si dans les autres jeux de l époque, on peut s accrocher aux rebords, dans Castlevania 64, on peut s accrocher même en retombant de haut.


Explications: vous vous accrochez à un rebord en maintenant le bouton A. Vous relâchez le bouton et votre personnage tombe dans le vide. Mais pour peu qu il y ait un autre rebord à proximité, vous pouvez vous raccrocher à ce rebord d une simple pression du bouton A. Une autre subtilité consiste à rappuyer sur le bouton A si par inadvertance vous relâchez le bouton et que votre perso commence à tomber.


Une simple pression rapide du bouton et votre personnage se rattrapera et se raccrochera à la plates-formes. Comme quoi, ils ont vraiment pensé à tout, chez Konami.


Premier pas dans le château, et déjà, l ambiance froide de la steppe fait place à une symphonie mystique qui reflète toute l humidité des dalles du château.


Vous montez les escaliers et commencez à gravir la tour, mais les pièges mortels qu abritent cette sombre demeure démoniaque commencent déjà à se refermer sur vous.


Et vous voilà maintenant en train de sauter par dessus les précipices et à claquer votre fouet contre les chauves-souris hostiles qui ont eu le malheur de s attaquer à vous.


Tout en évitant de finir décapité par les immenses guillotines qui se rabattent sur vous...


Vous vouliez des phases de plates-formes à la Castlevania, vous voilà servis:


montant les tours, vous y verrez tout ce qui fait le succès de la série:


des têtes de méduses, des crânes de dragon cracheurs de feu, des plates-formes à piques qui se retournent et où il faut sauter avec le bon timing, des guillotines géantes et des chauve-souris aux cris stridents...


Le tout avec un réalisme et une ambiance que vous n auriez jamais pu imaginer, même dans vos rêves les plus fous.


Les boss ne sont pas en reste et sont techniquement très impressionnants. Les deux dragons serpentins de la tour, parmi tant d autres, en sont un illustre exemple et font véritablement honneur à la série. Les têtes bougent avec un naturel hors du commun et ont un réalisme saisissant.


La première entrevue avec Dracula reste absolument culte.


Une demi-heure passée, et vous voilà arrivé dans le plus bel endroit du jeu:
la villa, un passage très intéressant où l on explore la maison, pièce sur pièce, et où l on progresse, indice sur indice.


Les premiers vampires font également leur apparition.


Chemise tachée de sang,


lâchant leur chaude proie au sol,


bondissant dans le noir,


l écume aux lèvres,


ils vous traqueront sans répit jusqu à ce que vous les abattiez et disparaîtront dans un jet de flamme incandescent.


Car oui, dans Castlevania 64, il n y a pas que Dracula qui soit le seul et l unique vampire du jeu, contrairement à tous les épisodes précédents.


Tous ces affrontements sont mythiques, mémorables comme peu d autres jeux peuvent se targuer de l être.


L architecture et la direction artistique des décors est de toute beauté, avec de superbes statues gothiques, beaucoup de chandeliers et de lustres dorés, ainsi que de magnifiques fontaines.


Comme dans les anciens jeux de la série, vous disposez toujours de couteaux à lancer, de croix, de haches et d eau bénite en guise d’armes secondaires.


Certains événements ne se passeront qu à certaines heures. De même, certains personnages que vous croiserez ne feront leur apparition qu à certaines heures du jour ou de la nuit.


Au détour d un couloir, vous tombez sur Rosa. D une beauté peu commune, cette vampire subit sa condition comme une malédiction et n a d’autre choix que de boire du sang pour survivre. Elle vous demandera de la tuer, mais, transi par sa beauté, vous refuserez.


De là, une longue histoire entre vous et elle commence,


jusqu à un dénouement qui, à n en pas douter, vous affectera aussi bien psychologiquement qu émotionnellement.


Le temps s assombrit, dans la villa…


Le vent se lève et l orage gronde, au dehors.


Sous la lumière du tonnerre, deux sculptures gothique révèlent la somptueuse esquisse de leur silhouette menaçante…


Un enfant innocent perdu dans un immense jardin, et un Frankenstein invincible vous poursuit, une tronçonneuse à la main et deux chiens lancés à vos trousses...


De la lave fumante et des squelettes rougeâtres.


Le son des guillotines et le bruit infernal des chaînes résonne encore au loin...


Soudain, un grondement de tonnerre.


Suivi de bruits de pas terribles qui se rapprochent...


Un Minotaure se relève et reprends vie devant vous,


il vous crache des jets de flamme et de glace d une puissance hallucinante.


Vous le frappez violemment, et le voilà qu il commence à se décomposer, sa peau disparaît et laisse place à sa chair en mouvement, pour ne laisser bientôt place qu à son squelette fraîchement dégarni,


le bas de son corps pouvant aussi se détacher du reste de son corps, le laissant alors ramper jusqu à vous pour vous atteindre.


Vous lui assénez le coup de grâce d un bon coup de fouet bien senti et ramassez enfin votre victuaille:


Un bon gros... Rosbeef - qui vous requinquera toute votre énergie!


Ben ouais, ça se passe aussi comme ça, dans Castlevania!


Passé votre rencontre avec Rosa, vous montez à l’étage...


L une des fenêtres est ouverte et vous pouvez entendre le bruit du vent et des rideaux qui claquent...


Vous vous rapprochez et observez la scène en temps réel...


Le mouvement réaliste des rideaux est tout simplement bluffant.


Techniquement bluffant.


Le claquement des rideaux claque d autant plus fort qu on se croirait sur une console CD.


Mais le plus ironique, c est qu aucune console CD ne possède de jeux proposant ce genre de détails...


Vous arrivez maintenant au terme de votre quête. Un long escalier qui monte, sous les chœurs divins qui résonnent.


...Une première bataille légendaire, sur un thème bien connu et magnifiquement réorchestré.


Suivi d un twist, auquel vous ne vous attendiez pas...


Le retour du vrai Dracula, sous sa forme la plus puissante...


Castlevania 64 varie les plaisirs et immerge autant qu il surprend,


et l on passe facilement d une phase d exploration à une phase de plates-formes,


pour ensuite passer notre temps à résoudre quelques énigmes,


et tomber ensuite dans une course poursuite avec un fou meurtrier à nos trousses.


Les cinématiques sont toujours bien placées et l histoire est vraiment bien narrée.


Le dosage entre action et exploration frôle souvent le génie,


à tel point que je ne me lasse toujours pas de le refaire du début à la fin, même après toutes ces années.


Que pourrais-je vous dire de plus? Faites-le, tout simplement. Le level design est vraiment top notch et est à la hauteur des jeux 2D.


La progression et l’ambiance sont au top.


L’immersion atteint ici son apogée.


Le scénario est passionnant à suivre.


Les détails sont tout ce qui se fait de plus évolué pour l époque(les chandeliers qui se désagrègent, le bruit du vent, le son des ruisseaux et des cascades, les animations, les rideaux du châteaux...),
le genre de détails qu’il n y a pas sur PlayStation et encore moins sur Saturn.


Un jeu tout simplement culte et légendaire, et qui doit absolument faire partie de votre collection, et ce, que vous soyez joueur de jeu vidéo ou non.


          - Bilan Technique - 

IG:97%>GR:96%>DA:96%>
MZK:96%>BRT: 99%> GP:99%>
PRG:99%>PCK:99%>RJ:100%


Intérêt global: 97%


La digne suite de Super Castlevania 4,


et également l un des meilleurs Castlevania existant à ce jour!


Castlevania 64 est vraiment plaisant dans son univers et dans sa progression de jeu, et les nombreuses subtilités au gameplay ainsi que la variété des situations proposées (tant en terme de level design que de scénario) en fait l un des jeux les plus plus rejouables de la Nintendo 64, au même titre qu un Super Mario 64! Un classique culte du jeu vidéo à ne manquer sous aucun prétexte!


Graphismes: 96%


Les graphismes, en plus d’être stylés, sont riches et détaillés.


Les personnages sont très bien modélisés et ont un design à la fois réaliste et très manga,


leurs habits disposant de beaux arrondis, et se fondant naturellement avec le reste, en plus de disposer d une excellente résolution.


Les décors sont quant à eux photo-réalistes, et leur résolution varie selon les endroits et même parfois, selon l heure de la journée ou de la nuit.


La forêt du silence ne possède que des textures en low-res, hormis certaines bâtisses en pierre, les ponts en high res et les arbres, qui sont très bien modélisés.


Ceci dit, la direction artistique et le souci du détail réussissent à eux seuls à donner le ton et à immerger le joueur dans cet univers mortuaire.


Les squelettes disposent quant à eux d une modélisation supérieure et sont tous mappés de textures en hautes résolution.


Une fois arrivé dans la villa, le jeu vous livre ses plus belles textures:


des divins chandeliers d or aux exquises fontaines, des magnifiques tapis rouges aux vampires superbement modélisés


(sur le vrai hardware, je précise!).


Que ce soit des catacombes ou des tréfonds du château, le jeu dispose de très belles textures et surtout de magnifiques effets spéciaux (la spécialité de la Nintendo 64):


entre les flammes des vampires lorsqu ils disparaissent, la beauté des ruisseaux, les effets tout simplement sublimes de l eau bénite, ou encore les chandeliers qui se désagrègent sous les coups de fouet, Castlevania 64 vous en mettra plein les rétines et vous émerveillera à coup sûr.


Les effets de lumière sont particulièrement réussis, surtout sur les corps et les visages


(Mention spéciale à l ombre sur le corps de Reinhardt, lorsque le dernier boss arrive!- )


Inutile de préciser qu à l époque, les graphismes étaient à se taper la tête contre les murs et que ça a juste été une des plus grosses baffes que j ai pu me prendre dans ma vie de joueur!!


Direction artistique: 96%


Dans la veine de Super Castlevania 4.


Sur le vrai hardware, les arrondis et les fondus donnent tout leur sens à la direction artistique et à la beauté des graphismes, notamment sur les chandeliers dorés -(absolument divins à voir en plan rapproché), et les tapis rouges de la villa- La direction artistique prend ainsi tout son sens dans beaucoup d’autres endroits du jeu, comme les textures de pierre dans la salle des roses ou encore les cristaux flottants de la tour des sorcelleries, pour ne citer qu’eux.


Vous n avez qu à regarder défiler les magnifiques nuages qu il y a en début de partie et admirer le foisonnement des effets de lumière qu il y a sur les persos et les décors, ainsi que la propreté des textures générée par la N64, pour réaliser toute l étendue du fossé graphique qu il y a entre ce Castlevania 64 et les premiers Tomb Raider de la PlayStation!


Si vous n y jouez pas sur le vrai hardware, par contre, c’est une autre paire de manche.


Les graphismes ayant été pensés et créés pour aller de pair avec le Z-Buffer et l anti-alliasing,


si vous les enlevez, les arrondis, les fondus et les beaux reliefs disparaissent, ce qui donne lieu à des modélisations et des textures au rendu très plat sur émulateurs, comme découpé aux ciseaux, sans âme, comme si tout était collé, et sans relief.


Cela fait vraiment vide et moche, comme à chaque fois que l on y joue sur émulateur, et de ce fait, on ne peut même plus parler de direction artistique, dans ce cas là,


-ou si peu-


Essayez donc d enlever ces effets ainsi que d autres effets essentiels et nécessaires à un bon rendu graphique sur votre console, et on verra bien la tête que vous ferez à ce moment là…


Bref, je continue à dire que c est la pire insulte que l on puisse faire à la N64, que de jouer à des portages « HD » de jeux N64 émulés,


ou même pire encore: -directement sur émulateur-


oui, là, c est Vraiment la pire insulte que l on puisse faire à la N64, ainsi qu à tous ceux qui l ont connu à l époque et aussi à tous ces artistes qui se sont défoncés pour faire de beaux graphismes sur cette merveilleuse console qu est la N64.


Pour ma part, je trouve que ça ternit grandement l image de la console et donne l occasion aux ignorants de redoubler de haine envers la console et envers les vrais connaisseurs, qui, eux, l aiment à sa juste valeur, pour le coup.


Musiques:96%


Les musiques sont tout simplement magnifiques à entendre. Tantôt grandioses, tantôt discrètes selon le contexte. Et toujours en harmonie avec les lieux visités.


Mention spéciale au thème vampirique du vrai Dracula, qui fait aussi office de thème pour quelques boss, notamment celui du vampire et de sa proie, dans la villa.


Le thème de l ascension finale n est pas en reste, lui non plus, avec les choeurs divins et légendaires avant la bataille finale.


Mon préféré restant le thème de Dracula qui meurt, sous le son des choeurs et des cloches. Absolument divin.


Tout au long du jeu, on retrouve beaucoup de mélodies à base de choeurs, de violon, et de piano.


Un magnifique travail, dans l ensemble.


Bruitages: 97%


Vous savez, avec les consoles CD de l époque,


tels que la PlayStation et la Sega Saturn,


la qualité des bruitages tenaient plus à de la qualité CD elle-même qu autre chose.


C’est à dire que la qualité CD était bien là mais que la qualité du bruitage en elle-même était pour la plupart du temps tout ce qu il y avait de plus merdique, dans le sens où c était vraiment la sélection du pauvre et que le rendu était plutôt cheap par rapport à ce qu’il y avait sur N64-


Et mis à part, allez, un Tekken 2 ou 3 pour relever la barre, les autres jeux PS1 et Saturn possèdent, il faut bien le dire, des bruitages de merde, dans l ensemble!


Mais des bruitages de merde avec une qualité CD, malgré tout.


Ça résonne bien, mais ça fait quand même un peu cheap, sur PlayStation et Saturn, il faut bien l avouer.


Rien à voir avec la majorité des jeux N64, qui se paient non seulement le luxe d avoir de la qualité CD, mais disposent en plus d une superbe sélection de bruitages next gen:


cristallins, détaillés à l écoute, riches et variés, en plus d être inspirés.


(Il n’y a qu à écouter Ocarina of Time, Goldeneye et Jet Force Gemini pour s en convaincre, et vous pouvez toujours vous amuser à comparer les bruitages des jeux N64 à ceux de MGS, des Final Fantasy ou n importe quel autre jeu PlayStation- Que ce soit les bruits de pas, les explosions, les coups de feu, tout fait bien trop cheap sur PlayStation en comparaison).


Ah, les merveilleux bruitages next gen de la Nintendo 64... Ou LA spécialité de la console!!


Et bien figurez vous que Castlevania 64 n y fait pas exception et est également une véritable référence en la matière:


entre les
claquements de fouets sur les os des squelettes, ou encore le bruit du vent sur les rideaux dont on ressent aisément l épaisseur et la lourdeur, les bruits de pas, le grognement des vampires, ou même les flacons d eau benite jetés au sol;


la qualité sonore vous impressionnera, et vous vous surprendrez plus d une fois à augmenter le son et à écouter le bruit du vent en mouvement et le ruissellement de la rivière, jusqu à en lâcher votre paddle.


(Beaucoup de jeux N64 en ont d ailleurs fait leur spécialité: Ocarina of Time, Goldeneye, Perfect Dark, Donkey Kong 64, Blast Corps, Turok 2 et Jet Force Gemini, pour ne citer que les plus connus...)


À l époque, ce fossé technique achevait de marquer la séparation entre l ancienne génération (les 32 bits) et la nouvelle génération (les 64 et 128 bits), déjà bien amorcé avec les subtilités de vitesse et de crans d animations supplémentaires que les développeurs avaient spécialement créés pour mettre à contribution l utilisation de leur nouveau stick, en plus des textures lissées et épurées par l anti alliasing et le Z Buffer.


(Effets graphiques indispensables pour apprécier les graphismes de la Nintendo 64 à leur juste valeur, et néanmoins absents de tous les portages « HD » et roms d émulateurs…)


Sans oublier les animations supérieures qui donnent tout leur sens aux « 64 » bits de Nintendo, bien sûr.


Le fait est que ni la PS1 ni la Saturn ne proposait ce genre de détails next gen, à l époque... Et que pour un jeu se faisant attaqué par quelques ignares mal informés, Castlevania 64 humilie purement et simplement tous vos petits « chef-d’œuvre » de la 2D. Voire même votre entière ludothèque!


Gameplay:100%


La perfection incarnée en matière de Gameplay. Une véritable révolution inadaptée aux mauvais joueurs, aux ignares et aux gens de mauvaise foi.


La disposition des touches est parfaite et intelligemment pensée,


la subtilité des sauts au stick est tout simplement géniale,


et mis à part Super Mario 64, peu de jeux peuvent se targuer de proposer un tel plaisir de jeu, une fois la manette en main.


Un plaisir inégalé sur consoles! Pour un peu, on croirait presque que c’est signé Nintendo!


Progression de jeu et Level design: 99%


La progression du jeu est soignée et semble naturelle:


les lieux et les événements s enchaînent toujours avec cohérence et l on prend beaucoup de plaisir à s immerger dans l’aventure.


Vous noterez que, là aussi, j ai mis un 99%. Et ce n’est pas pour rien. De mémoire, peu de jeux sont aussi addictif et aussi passionnant au niveau de leur progression du jeu.


En plus d être top notch au niveau de son level design


, Castlevania 64 varie les plaisirs et immerge autant qu il surprend,


et l on passe facilement d une phase d exploration à une phase de plates-formes,


pour ensuite passer notre temps résoudre quelques énigmes,


et être pris dans une course poursuite avec un fou meurtrier à nos trousses.


Les cinématiques sont toujours bien placées et l histoire est vraiment bien narrée.


Le dosage entre action et exploration frôle souvent le génie,


à tel point que je ne me lasse toujours pas de le re terminer du début à la fin, même après toutes ces années de jeu.


Un jeu culte à avoir, tout simplement.


Ambitions et héritage:99%


C est l évolution ultime des Castlevania.


Les développeurs ont véritablement voulu rendre hommage à la série et la faire évoluer dans le meilleur des sens possibles, contrairement à tous les Castlevania qui ont suivi sur PS2 et PS3.


Dans l épisode 64, on suit vraiment une grande aventure, ambitieuse et cohérente.


LA grande aventure qu est censée être celle d un Castlevania:


avec de l exploration, des énigmes, des pièges, une vraie histoire, une cohérence entre les lieux et les événements, un réalisme, une vraie progression, une aventure variée et passionnante, un vrai jeu, quoi!


Oui parce que pour moi Castlevania ne doit pas se limiter à n être qu un simple et vulgaire beat them all mâtiné de plates-formes.


C est peut être ça, au final, ce que sont les anciens Castlevania 2D, mais derrière Super Castlevania 4, et même les deux premiers de la Game Boy, je peux vous garantir que l on peut clairement y voir d autres ambitions:


une ambiance pesante et une mise en scène résolument axée vers l aventure, avec une profondeur, et beaucoup de moments où l on s arrête, ébahi par la beauté des lieux.


Des ambitions bien plus hautes et qui ne demandaient qu à prendre leur envol avec un hardware plus puissant, comme avec la 3D de Castlevania 64, par exemple!


une 3D qui n est pas là juste pour décorer et seulement faire plaisir aux soi-disant « fans » des Castlevania 2D,


mais bien pour faire évoluer la série, dans le meilleur sens possible du terme.


Voici le dernier véritable Castlevania digne d être joué.


Et c est d autant plus dommage, de se dire qu à cause de quelques journalistes sponsorisés Sony et d une masse d ignorants boiteux pour les suivre, les équipes de Konami aient tout simplement baissé les bras et fait sombrer cette magnifique série dans les tréfonds de la médiocrité commerciale...


Packaging:99%


Je ne m attarderais pas à parler de la boîte US et de ses artworks hideux et épouvantables, auquel cas j aurais mis un beau zéro pointé.


Non, au lieu de cette erreur marketing bien plus qu’évidente, je vais bien évidemment vous parler du packaging merveilleux des boîtes et des livrets aux artworks magnifiques des versions Japonaises et Françaises.


C est la grande Classe. Autant pour la magnifique esquisse de Dubois sur la boîte Française que pour les somptueux persos en CG des éditions japonaises et françaises!


Du grand Art, tout simplement!


Rosa: 100%


Ben oui c est comme ça mais que voulez vous, à l époque il y avait des filles qui nous faisaient craquer plus que d autres, comme Malon dans Ocarina of Time, ou Meryl dans Metal Gear Solid,


et, bien sûr, la fameuse Rosa dans Castlevania 64.


D une exquise beauté, sa pureté et sa profondeur m a littéralement fait chavirer.


C est également de mon point de vue l une des plus belles histoires qu il m ait été donné de voir dans un jeu vidéo,


et ça reste l une des raisons pour laquelle Castlevania 64 restera toujours un classique culte, à mes yeux.


Re-jouabilité: 100%


Castlevania 64 est vraiment plaisant dans son univers et dans sa progression de jeu, et les nombreuses subtilités au gameplay ainsi que la variété des situations proposées (tant en terme de level design que de scénario) en fait l un des jeux les plus plus rejouables de la Nintendo 64, au même titre qu un Super Mario 64! Un classique culte du jeu vidéo à ne manquer sous aucun prétexte!

Akira_de_Lyon
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le 8 août 2021

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Akira_de_Lyon

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