Konami était un grand studio... mais bientôt, il fallut se rendre à l'évidence . Une de ses sagas fétiches n'avait jamais décollée lorsqu'elle passait à la 3D et faisait ronron sous sa nouvelle itération de metroidvania.
Il fut décidé de se débarrasser du maître à penser de la saga Castlevania (ou Akumajo Dracula) présent depuis Symphony of the Night et connu sous le nom de Kôji Igarashi pour confier la licence à des espagnols du studio Mercury Steam ou on nous promit monstres et merveilles ...


Le titre final laissa perplexe a bien des égards car pour beaucoup, l'essence de la série n'y est plus alors que d'autres trouvent que l'ADN a perduré.


Ce qu'il faut savoir, c'est que Akumajo Dracula est une série de jeux qui a beaucoup évolué à travers le temps et que, si par moments, on dirait un action RPG, souvent et surtout avant Symphony of the Night, c'est un jeu d'actions plates-formes avec un héros lent, aux sauts approximatifs et hasardeux, traversant des zones peuples d'ennemis souvent plus rapides et redoutables que lui et de pièges (donnant souvent dans le vide abyssal, les murs qui se rapprochent ou s'affaissent, les pate-formes branlantes qui disparaissent ou des pieux camouflés à même le sol).


C'est ce mode de jeu qui semble choisi par Mercury Steam pour son Lords of Shadow. A ceci près que le héros n'aura pas une lenteur pachydermique parce que pour la baston ça la foutrait mal aux joueurs mais... tout ce qui était ancien dans la série, y compris certaines difficultés (si on ne joue pas en écuyer... excepté dans les DLC) est revenu au grand désarroi des fans du Metroidvania. On se retrouve donc comme au bon vieux temps avec un individu armé d'un fouet et de quelques armes secondaires qui va traverser un niveau assez linéaire la plupart du temps même si des embranchements sont disponibles (un peu comme rondo of blood mais pas vraiment car ces embranchements ne mènent pas un boss différent ou a une sortie différente mais au même endroit) et les sautes quoi que teleguidés sur certaines plate-formes sont souvent approximatifs ce qui fait que le héros se retrouvera souvent dans le vide. Evidemment, le game over n'existant presque plus véritablement, il reprendra a la dernière sauvegarde ou, tant que sa barre de vie n'est pas encore totalement réduite à néant, pas trop loi selon l'envie du programmeur. Chez Mercury Steam, on revient aux origines du jeu, on retourne en arrière mais pas trop quand même : qui serait assez dingue pour acheter un jeu ou le héros avance et combat avec la lenteur d'une tortue et où la moindre erraur conduit a une reprise entière du niveau ou du jeu voire conduit à des passwords pour reprendre le dit niveau ??? Donc, on évite et on file un héros dynamique, qui combat comme un diable (mais ne sait toujours pas sauter de façon précise et louable) et on refourgue un systeme de respawn ou de dernière sauvegarde automatique selon l'envie du moment !


Jusque là, nous venons de prouver que ce Castlevania en est un dans sa conception : il ne s'agit pas du Castlevania habituel de la licence depuis l'epoque PS1 mais d'un retour aux plus vieux épisodes de la franchise, chose dont le joueur se croyait définitivement débarrassé ! En bref, le jeu n'est pas une innovation mais une régression du gameplay et de la structure du jeu couplé en plus à ce qu'on pourrait trouver dans un god of war. Car oui, le systeme nerveux du beat them all, les bornes de vie ou de magie font qu'on est aussi dans un clone de ce jeu culte et qu'on se dit qu'en plus de revenir en arrière avec des découpages en niveaux, pourquoi ne pas piquer aussi du côté de ce qui fonctionne ? MMMM ! Et c'est sans doute là, un dépaysement total pour les joueurs de Castlevania car ils ne veulent pas de borne de vie sur le chemin mais de viandes de poulets dissimulés qu'on trouvera parcimonieusement ou des cœurs a ramasser pour activer les armes secondaires. Et c'est la qu'on s'éloigne dramatiquement de l'esprit de Akumajo Dracula.


Cependant, le contenu du jeu essaie de nous rappeler que nous sommes dans un castlevania ancienne génération "dans l'esprit" . non seulement la plate-forme est de retour mais en plus nous n'arpentons pas directement le château maudit de la série. Ce n'est pas le seul opus de la série qui ne débute pas directement au château ou qui n'y finit pas :
Castlevania II et Castlevania III ne debutent pas au château et les protagonistes s'y rendent.
Castlevania Bloodlines (la nouvelle génération) faisait même mieux : seul le prologue se passait dans Castlevania, les héros parcouraient ensuite le monde pour essayer de taper sur Elisabeth Bathory avant qu'elle ne ressuscite Dracula et on voyait alors plusieurs pays défiler sous nos yeux.
Ce n'est pas non plus le premier épisode dans lequel Dracula n'est pas le boss final : Dasn lament of Innocence, il est l'antagoniste caché, le véritable cerveau de ce qui se passe dans les coulisses et apparait devant le héros lors du final pour... s'enfuir sans combattre et laisser Death s'occuper du héros le temps de couvrir sa fuite. Ce n'est pas non plus le premier Castlevania où le héros se révèle être finalement Dracula lui-même : dans Aria of Sorrow, Soma Cruz découvre avec stupéfaction qu'il n'est autre qu'une réincarnation du souverain démoniaque et doit affronter le véritable seigneur du château qui l'influençait autrefois et influençait aussi l'ancien propriétaire.
Que le jeu ne commence où ne finit pas dans Castlevania (le château) où que Dracula ne soit pas le boss final de l'opus en cours est déjà arrivé par le passé : le principal est que le château soit présent au moins pour justifier le titre (Castlevania comme Akumajo Dracula) et le château est bel et bien là disposant de deux gros (trois avec le chapitre au village voisin même si notre but est de rentrer dans Castlevania) chapitres et des deux DLC finaux et des passages emblématiques, des lieux cultes sont de retour comme la salle de l'horloge, le labo de Frankenstein, la Bibliothèque ou la Salle du trône (mais malheureusement méconnaissables et mals agencés).


Pour prouver que nous sommes effectivement dans un Castlevania, les concepteurs multiplient les références sans que les néophyrtes ne sachent de qui ou de quoi on parle le plus souvent ou en proposant des nouvelles variantes méconnaissables de certains personnages : Ainsi on a droit à un vampire nommé Olrox (ce dernier est apparu sous la forme du Nosfératu du film de 1922, Orlock, dans Symphony of the Night), le lou-garou s'appelle Cornell (le heros du second opus de la nintendo 64 qui en était aussi un), Carmilla (une femme vampire qui apparait souvent dans des opus de la série) et Laura (sa servante dans Rondo of Blood, ici sa fille), Death (que l'on n'affronte hélas pas alors qu'il est révélé être l'un des antagonistes principaux de l'histoire... mais comme dit plus haut, le fait qu'un antagoniste important ne soit pas affronté s'est déjà vu dans la série) et comme citations, on a le fait que le château appartenait à la famille Bernhardt (le vampire qui possédait Castlevania avant Dracula et l'un des antagonistes de Lament of Innocence porte ce nom), le véritable nom du héros semble être Cronqvist avant qu'il ne se choisisse de se faire appeler Belmont (Mathias Cronqvist est la véritable identité de Dracula dans l'ancienne série et ce dernier change de nom pour se faire appeler Vlad Tepes). Des ennemis incontournables semblent apparaître : les zombies, les squelettes, les vampires (bien que les vampires lambda (qui ne sont pas des boss) soient surtout affrontables dans les opus N64) et certains y font vaguement penser tandis que d'autres, plus nombreux, sont entièrement nouveaux (et ce sont ceux-là qui font penser à autre chose qu'à Castlevania comme le Chupacabra et son jeu ridicule de "je te vole, suis-moi et trouve-moi").


Jusque là, le titre est un véritable brassage de CASTLEVANIA reprenant une formule ancienne, citant sans vergogne la série pour se diriger vers autre chose mais aussi un pompage de God of War et, pour trois niveaux, s'amusant même à une mauvaise parodie de Shadow Of the Collossus !


Les décors, bien que linéaires et que l'on se frotte souvent à un mur ce qui empêche l'exploration véritable, sont somptueux ... du moins au départ, c'est quand on arrive sur le derniers tiers que ça fait plus mal. On se retrouve dans un mélange de fantastico Fantasy Horreur avec un scénario qui semble se tenir (c'est plutôt le final qui risque de faire mal au bide).


Les personnages, c'est souvent autre chose car le jeu... donne à Gabriel Belmont le visage de Christophe Lambert (mais heureusement pas ses cheveux) tandis que Zobek a ... l'apparence de Sean Connery. Vu que nous avons en face de nous deux personnes de la même confrérie mais aussi deux immortels (enfin, l'un d'entre eux va le devenir) et une personne tuant les seigneurs de l'ombre (alors qu'il en est lui-même finalement un sur le devenir et va les remplacer dans ce poste), nous voici devant une référence plus que flagrante à Highlander. D'ici à dire que Mercury Steam a fait une Connery... euh... connerie, il n'y a qu'un pas.


Ce jeu est mal pensé car pas de monde ouvert, pas d'exploration (alors que plate-forme et exploration peuvent aller de pair) mais pire : des niveaux d'une trop grande linéarité, des difficultés mal dosées, des niveaux très longs qu'on met une plombe à finir côtoient des niveaux qu'on finit en une poignée de secondes, des sauts du héros mal gérés, un système de combo RPG qui permettraient de la diversité d'action mais dont finalement l'intêret en pleine action sera souvent limité (ou trop cheatés par moment. Vous sortez trois fois la croix de lumière et le boss n'est plus qu'un lointain souvenir là ou le challenge sera plus corsé avec le Vampire Killer) mais là aussi, ça va dépendre du boss. Par exemple, impossible à faire sur l'Oublié du DLC.
Mecury Steam pompe tout ce qu'il voit : God of War, Shadow of the Collossus, multiplie les references aux Castlevania en pompant tout ce qui s'y est fait avant en termes de gameplay assez vieux d'ailleurs comme de diversité et de traversée (n'allons pas qu'au château, balladons-nous un peu) mais diversifie tellement trop les choses, rajoutant pas mal de citations diverses, de nouveaux monstres, de nouvelles ambiances inédites que le joueur refuse que ce titre soit considéré comme un Castlevania dont on suit pourtant certains codes mais qu'on dénature pour en imposer d'autres.


Cet épisode devait être un reboot et il en est évidemment un. Il était possible également de bien amener le scénario pour retomber sur ses pattes et ramener aux autres jeux au cas où ça ne fonctionnerait pas. Il était aussi possible d'éviter de faire en sorte qu'une suite possible se passe au XXi eme siecle (ou alors, il aurait fallu se limiter au château, tellement la modernité ne va pas avec la licence).
Déja, il aurait été possible d'éviter de mettre Satan comme adversaire final (L'oublié, surpuissant, fait un peu de peine apres avoir battu le véritable souverain des démons) de même que la façon dont Death se retrouve finalement hors-jeu comme un gros abruti (qu'il n'est pas puisque nous voyons de tout le jeu que son identité humaine est intelligente, sournoise et calculatrice) aurait pu être évité.
Il aurait peut-être mieux fallu se concentrer sur Death quitte à en faire un allié une fois battu et le voir rentrer au service de Gabriel une fois devenu Dracula... De plus, le fait que Death ait servi de faire valoir à un manupilateur de première qui est le veritable antagoniste aurait pu aider les deux "héros" de notre aventure à faire cause commune et à s'allier contre ce qui est finalement un ennemi commun et avoir un combat a deux contre un. Si l'alliance est finalement de mise contre cet adversaire, elle n'est proposee que dans l'épilogue (et c'est aussi un calcul de Death) alors qu'on se prive ainsi de faire des jeux ou Death, qui aurait pu être maintenant allié et confident de Dracula, aide à défendre ce dernier contre les Belmont (ses descendants) alors que ces derniers traversent le château pour aller lui latter la tronche !
L'épilogue est dispensable également : il n'est là que pour justifier le fait que Dracula existe dans cette continuité. En fait, les deux DLC, brouillons et mals pensés, avec des cinématiques moches en forme d'illustrations au lieu de les faire avec le moteur du jeu (ce qui aurait été meilleur) expliquent la transformation de Gabriel en l'ennemi habituel de la franchise. Il est évident qu'il aurait fallu penser les DLC comme partie intégrante du jeu d'origine avant de faire un épilogue et même d'y apporter une plus correcte fin, montrant correctement l'origine de Dracula et l'idée de Gabriel de faire de Castlevania son quartier général. Enfin, sauter les siècles était une mauvaise idée générale sachant qu'on veut faire évoluer la série dans divers décors : si le château avait été pensé comme le centre de tout lors du second opus, ça n'aurait pas été un problème puisqu'il est intemporel et certaines anachronies sont permises (comme des squelettes motards dans les opus Nintendo 64)... le vrai problème vient du fait que Mercury Steam voulait des cet épisode que le château ne soit qu'une étape (au milieu ou à la fin) au mlilieu d'un vaste monde. La suite, malgré la hype générale de contrôler éventuellement Dracula, se passerait donc souvent hors du château dans des décors soit futuristes soit des usines, des égouts ou autres trucs modernes qui... ne cadrent pas avec la série. La révélation finale sur l'époque de l'épilogue est donc la plus grande mauvaise idée des concepteurs puisque cela éloigne encore plus la série de Castlevania tel qu'il a été pensé. La série se passe parfois au XXeme siecle ou au XXi eme siècle dans les opus d'origine mais on fait attention à ce que la modernité ne vienne pas entacher le merveilleux monde horrifico-mystico gothique de Akumajo Dracula.


Sommes-nous dans un Castlevania ?
Oui, assurément pour cet opus même si beaucoup de choses nous font penser le contraire. On est bien dans Castlevania mais dans une version qu'on n'espérait ni ne voulait revoir ! Une version pré "Symphony of the Night" mais avec beaucoup trop d'emprunts à d'autres jeux qui dénaturent l'ambiance et le bien-fondé du titre.
Y a t'il la mythologie de la série ? Oui, mais détourné. L'idée de faire en sorte qu'on dirige en fait l'antagoniste principal de la série à travers le héros et de raconter ses origines était bonne mais il aurait fallu retomber sur ses pattes pour correctement proposer une bonne ambiance purement dans l'optique du synopsis habituel de la série. Il aurait été ensuite plus aisé de s'atteler à une version scénarisée de Castlevania III qui s'y prêtait ou bien sur autre chose plus en phase avec Castlevania à condition de retomber correctement sur ses pattes à la fin. Chose que le dernier niveau voire l'epilogue empêche complètement... On sent que pour Mercury Steam, si suite il y a, il n'aura plus rien à voir avec Castlevania (quoi que Mirrof Of Fate, bien que mal foutu, reprenne le scénario habituel du Belmont armé d'un Vampire Killer en train de faire route à travers le château pour se farcir du Vlad Dracul).


Est-ce un jeu hyper mauvais où à porter aux nues ?
Difficile à dire à ce niveau : le jeu n'est pas parfait. Il a une direction artistique souvent à tomber même si on peut chipoter sur le design de certains personnages, des musiques grandioses et envoutantes, une certaine atmosphère et un scénario travaillé. Le personnage est super maniable en combat (mais ridicule pour les sauts) mais moins en plate-forme bien que cette phase soit quand même pas mal aidée. Le jeu n'est pas infaisable et tout est prévu pour qu'il soit terminé quitte à diminuer le niveau de difficulté si c'est trop dur où à le remonter si c'est trop facile (on peut donc changer la difficulté d'un niveau et revoir la difficulté pour le suivant ce qui est un plus) et sauvegardes automatiques ou parfois le respawn quand il est disponible et pas sanctionne d'un "chargez la précédente sauvegarde participent au fait que le jeu n'est pas totalement comme les vieux Castlevania qui étaient parfois d'une difficulté insurmontable avant d'opter pour du metroidvania. Il y a de bonnes idées et de bonnes choses sur le jeu...
Mais d'un autre côté certains choix sont un peu ... étranges et font baisser la note : devoir se servir de ce qui a fonctionné sur d'autres licences montre que les concepteurs sont parfois limite fainéants. Certains niveaux n'ont AUCUN ENNEMI a affronter et on se contente d'aller d'un point A à un point B avec seulement une ou deux enigmes à résoudre (le temple de Pan) ou fort peu d'adversaire même si ça participe d'une montée en puissance (une mission qui débute en promenade de santé et finit par l'enfer sur terre) mais le problème, c'est que ça se reproduit parfois. Un autre choix étrange est dans le château, si la nuit tombe et que rien n'empêche les vampires de venir vous harceler, si vous ne sortez pas vite de la pièce, les bestioles en question respawnent à l'infini (utile pour vous faire un max de points mais pas pratique si on veut survivre longtemps). Certaines énigmes sont ridiculement faciles tandis que d'autres donnent parfois dans le casse-tête chinois en l'absence de certaines explications. JE NE REVIENDRAI PAS SUR LA LINEARITE DES NIVEAUX : j'ai connu l'époque des jeux linéaires et un jeu peut être linéaire et bon à condition qu'il soit bien pensé et la difficulté bien dosée pour un platformer ce qui n'est pas le cas ici (mais j'avoue qu'on aurait pu avoir avec les moyens actuels un jeu beaucoup moins linéaire un peu au moins comme Rondo of Blood même si on n'a pas le monde ouvert) :on a des niveaux simples et faciles, d'autres où on a rien à fiche et d'autres où c'est une véritable gageure de parvenir au bout sans recharger plusieurs fois la sauvegarde (Merci l'Oublié, je ne suis pas prêt de t'oublier JUSTEMENT). Il y a aussi des problèmes de caméra du fait qu'on ne peut rien recadrer et parfois certaines positons de cette dernière sont particulièrement gênantes pour les sauts ou les combats.


LE JEU n'est donc pas le grand succès ne le super jeu annoncé. Il aurait néanmoins pu sauver la licence s'il avait été mieux pensé et surtout si les concepteurs n'avaient pas sorti cet épilogue foireux qui annonçait un second opus désastreux qui enterrerait Castelvania car s'en éloignant définitivement (encore qu'à l'époque, tout le monde espérait que mêler la technologie moderne dans le décor aurait pu etre excellent, c'est juste impossible, ce n'est pas dans l'esprit de la série d'avoir des décors modernes excepté quelques anachronismes se limitant à des clins d'oeils et ne viennent pas perturber l'atmosphère générale).
Ce n'est pas la merde annoncée non plus : entre des moments de repompe ou de faineantisme, l'équipe en charge a des traits de fulgurance qui font surface (mais vont en s'amenuisant, frôlant le ridicule avec les DLC) et un certain effort semble quand même apporté avec des soins particuliers donné à une certaine ambiance assez proche de l'atmosphère de la série et encore une fois les cinématiques, les décors etc... Il est donc difficile de donner une note très basse à ce soft.
Une chose est sûre : il a le cul entre deux chaises, essayant de plaire au maximum de personnes possibles : ceux qui aiment Castlevania , ceux qui aiment la periode anté Koji Igarashi et ceux qui la déteste, ceux qui veulent du God Of War , les partisans de l'ancien comme du moderne. En bouffant à tous les râteliers pour plaire à tout le monde, on risque de ne plaire à personne ou du mois à moins de monde qu'on ne l'imagine.
Cependant, ce n'est pas un mauvais jeu : on est quand même assez loin d'une sombre merde mais on est plutôt dans un soft qui essaie de se renouveler en se focalisant sur un passé oublié qu'on n'aimerait pas voir resurgir ce qui peut faire grincer des dents tellement on aime pas remonter aussi loin dans l'hommage (assez infidèle vu les emprunts à d'autres softs). Il est travaillé à certains endroits, pas sur d'autres. Il a des points forts évidents mais beaucoup (trop) de points faibles.
Cependant, c'est un jeu qui se laisse jouer car il y aura pire après.


Je dirais que le jeu d'origine vaut un peu plus que la moyenne (6 ou 7) mais reste quand même loin de la note maximale sur 10. Cependant, les DLC font baisser la note de deux points : une bonne idée qui part dans du foutage de gueule (avec une direction artistique du coup très éloignée du jeu principal et à pleurer de rage).

Judex_Six
5
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le 24 oct. 2021

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Judex Six

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