Chicken Police est une visual novel dans l’univers du « film noir ». Tous les clichés du genre sont là, la nuit pluvieuse, la femme fatale, le policier en fin de course alcoolique… C’est exactement ce qu’on attend et les auteurs ont su respecter les grands principes du genre. Pour renouveler un peu, les personnages seront donc des animaux, et tout un univers sera recréé pour s’adapter à cette thèse (On peut se demander si Blacksad a été une source d’inspiration, tant la base du propos est la même, mais le traitement est en fait très différent).
Le scénario est honnête, on le suit avec bonhomie. Les phases de gameplay ne sont de toute façon pas punitives et facilement recommandables si l’on a envie de les perfectionner. À noter que l’écriture peut rebuter dans la première heure, le personnage principal semble assez antipathique, mais ça se lisse avec le temps, sans être parfait, on passe outre.
La vraie force de Chicken Police sera dans les doublages : tous les textes sont lus, tous les objets/personnages interactifs ont plusieurs lignes de dialogues, ça aide énormément à se mettre dans l’ambiance, et transforme ce qui aurait pu être un jeu très oubliable en une sympathique expérience pour aider l’hypnotique Natasha.