C’est un jeu de l’espace typiquement « moderne », à savoir inutilement chiant et compliqué. On est dans une zone bourrée d’astéroïdes et de stations et de je ne sais quoi d’autres comme structures omniprésentes, tous les 100 mètres ou presque. Ces développeurs ont apparemment vraiment horreur du vide et plus précisément de l’espace intersidéral lui-même !
Finalement, on a à peine l’impression d’être dans un jeu spatial : on se croirait plutot dans un jeu de tir aérien, un putain de jeu d’avion en fait. En plus, la lisibilité du jeu est souvent problématique et dans l’action (souvent frénétique), l’ensemble est confus et bordélique comme c’est pas permis, ce qui rejoint des soucis majeurs d’interface, notamment en ce qui concerne les objectifs et la navigation.
Starfield et SW Outlaws (pour ne citer qu’eux) sont nettement mieux présentés et leur prise en main ne souffre aucune critique, contrairement à ce « Chorus » dont nous ne chanterons certainement pas les louanges. Au contraire, nous le vilipendons et le conspuons de toutes nos forces.
Enfin, le « monde » présenté ici est lui aussi vague et confus, tout comme la relation ésotérique et/ou mystique entre la pilote et le vaisseau : c’est carrément stupide, injustifié et quand on y regarde de plus près, ça n’a aucun sens.
La pilote est d’ailleurs moche et woke (et inversement). On remarque de toute façon d’autres éléments wokistes ici et là, ce qui rend l’expérience du jeu fort déplaisante. On note également des pics de difficulté incompréhensibles mais c’est sans doute aussi dû au design mal foutu des missions et à l’interface à revoir, bien évidemment.
Le seul point positif concerne les graphismes très jolis, y compris sur console actuelle et ça tourne impeccablement à 60 im/s. Voilà pourquoi en fin de compte, j’accorde tout de même un point à ce jeu-étron à la con.