J’attendais Cities: Skylines 2 comme le messie, et je me suis retrouvé à passer plus de temps dans les menus graphiques que dans ma ville. Sur PC (RTX 4070 + Ryzen), le jeu souffre d’une optimisation catastrophique : framerate qui s’effondre dès que la ville grossit, ventilateurs qui hurlent pour afficher des textures parfois dignes de 2015. Je comprends qu’un city-builder soit gourmand, mais là on a l’impression de jouer une bêta mal dégrossie.
Et c’est dommage, parce que derrière, il y a du bon : les mécaniques de construction sont solides, l’interface est plus claire, et j’ai vraiment aimé le côté plus organique du développement urbain. Mais impossible de profiter quand ton écran se transforme en diaporama à chaque zoom ou que tu dois bidouiller les options à chaque session.
En gros, un city-builder prometteur enfermé dans une coquille technique indigne. J’ai rangé le jeu en me disant : « je reviendrai dans un an, quand il sera fini ».