Code Vein
6.1
Code Vein

Jeu de Namco Bandai Games Inc. (2019PC)

Ah, c'est compliqué de donner une note, l'idéal aurait été 6,5, pour moi.
Dans un premier temps, je suis fan des soulsborne. Je les ai tous fait, à part Sekiro où je me suis retrouvé face à un mur. Mais je garde espoir. Bref.
Je suis ravi de voir la concurrence tenter de s'engouffrer dans la brèche, d'abord la team Ninja avec l'excellent Nioh, puis Deck13 avec The surge (où j'ai moins accroché), puis enfin Bandai Namco avec ce Code vein.
Code Vein, c'est un souls like en format japanimation, bien plus scénarisé. Mais un scénario d'anime. Vous savez, ces animes qui se veulent très sombres, à base de vampires aux yeux rouges, tourmentés, où il ne manquait plus que la fille avec le cache œil (mais on a celle avec tous les bandages et le tour de poitrine abusé, l'honneur est sauf), ces musiques d’églises à l'orgue où au chant féminin plaintif . Scénario très sombres, donc, mais avec des persos aux allures de chanteur et chanteuse de J-pop. Le défaut, c'est qu'il faut aimer, quoi. L'avantage, c'est que la création de personnage est hallucinante de possibilités, des meilleures jusqu'aux pires visions d'horreur.
Donc voilà pour la touche visuelle. Point de vu décors, on touche le très joli au très banal, et les premières zones en particulier sont pas évidentes à apprécier, à base de ruines et de grottes grisâtres. Mais ça s’arrange par moment, sans atteindre bien sûr le niveau du maitre.
Mais parlons du plus important, le gameplay. En terme de personnalisation (en dehors de l'aspect visuel), vous pouvez équiper deux armes selon un choix de plusieurs (épée 1 main, 2 mains, hache, baïonnette etc...) et un genre de pièce d'armure appelé voile de sang, avec chacun ses particularités et bonus de stats. Et enfin il faut choisir le code sanguin. C'est ce qui sert de classe, en quelque sorte, si ce n'est que ça fonctionne un peu comme un équipement. On en débloquera d'autres au fur et à mesure de l'aventure et on peu en changer quand on veut.
Chaque code sanguin aura ses particularité et ses skills à débloquer avec de l'Ichor, monnaie du jeu qui sert aussi à monter de niveau et qui fonctionne comme dans les souls (perte, récupération au corps etc...). Ensuite, on peut équiper ces skills (passifs où actifs) afin d'en obtenir la maitrise par l'utilisation, ce qui permet de les garder en changeant de code sanguin.
Voilà en gros pour la personnalisation. Vient le gameplay. Déjà, l'architecture des niveaux est ... Allé, disons pas mal. Ils regorges de raccourcis et globalement ils sont bien construits, même si certains sont tellement bordéliques que même avec la carte on a du mal à s'y retrouver (oui, je parle de toi, Cathédrale). Ah, oui, il y a une carte. Invisible, des pointillés suivent notre personnage jusqu'à ce que l'on trouve de quoi rendre visible la section où l'on est (trouvable au sol, où en tuant un ennemi en particulier), ce qui donne un côté "progression par étape" pas désagréable, le pourcentage dévoilé s'affichant au dessus. Pas de découpage en missions comme dans Nioh, mais des zones globalement connectés, mais bien plus en ligne droite que dans les Souls. Il y a aussi des zones à debloquer et à explorer, un peu comme dans Bloodborne. En plus petites.
Donc, jeu globalement plus facile qu'un souls, même si certains boss et passages (on y reviendra) peuvent donner des sueurs.
Des passages car le placement des ennemis est parfois discutable. Code Vein est expert des embuscades, et souvent impossible à voir à moins de tomber dedans une fois au moins. Vraiment dommage, surtout que le jeu propose parfois des vagues d'ennemis inintéressantes en plus d'être frustrantes.
Gameplay plus nerveux et rapide aussi, mais pas exempt de défauts. Le jeu peut être injuste. S'il a décidé de te toucher, il te touchera, et il n'est pas rare d'esquiver un coup et de voir le monstre pivoter sur lui même magiquement pour suivre notre mouvement afin de toucher quand même. Problème d'autant plus frustrant que les hitbox sont parfois capricieuses (voir son arme traverser le corps d'un ennemi où prendre des dégâts alors qu'on est dos à l'adversaire et qu'il fait une attaque devant lui...) et que, pire, face à plusieurs ennemis les coups passent à travers les autres ennemis. Ce qui résulte qu'il n'est pas rare de se faire stun lock sans pouvoir rien faire.
Des défauts qui peuvent vraiment frustrer. Heureusement dans ce cas que le jeu soit plus abordable, ça compense sur la quarantaine d'heures que m'a duré l'aventure.
Je suis allé au bout, donc au final il m'a quand même bien plu.

Créée

le 10 févr. 2020

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