Control
7.3
Control

Jeu de Remedy Entertainment et 505 Games (2019Xbox One)

C'est vraiment dur d'avoir à parler de ce jeu...
J'ai acheté la xbox one pour ce jeu et je voulais vraiment l'aimer. Depuis quelques temps je me suis dit que j'allais bien m'arrêter sur les jeux vidéos, car je ne m'y retrouve plus et je ne m'y amuse plus... Pourtant grâce au gamepass j'ai pu me faire pas mal de jeux et c'est super d'avoir ce nouveau mode de consommation. Mais... Control aura été le jeu de trop.
J'avais apprécié les jeux de Remedy, mention spécial pour Alan Wake qui m'avait bien passionné à l'époque. Les autres licences sont aussi sympa, si on oublie Quantum Break, sur lequel je suis passé en coup de vent.
Alors après avoir entendu que Control était une super trouvaille et qu'il réinventait à lui seul le TPS, je l'ai vu comme le messie. Le jeu qui allait apaiser mon âme de joueur déçu... C'était une belle trouvaille, mais il aura fini d'enterrer les espoirs que je place dans le jeu vidéo.


Pour commencer mon avis sur ce jeu, je suis partie en ne sachant rien sur le titre. Je savais qu'il allait y avoir un lien avec Alan Wake, mais à par ça, j'ai voulu me réserver la surprise et c'était ce qu'il y avait de mieux à faire.
Rien que pour son univers...


Connaissez-vous les Creepy Pasta? C'est des petites histoires horrifiques qui ont remis au gout du jour les légendes urbaines, sur internet. Le Slender-man par exemple est un personnage créé de ces histoires. Le net regorge de projets créatifs et de créateurs/trices de talent et c'est dans cet endroit merveilleux qu'à été inventé les SCP. Un dérivé des Creepy pasta dans un même univers. Il est question d'un société secrète agissant dans l'ombre pour protéger l'humanité d'objets et de lieux paranormaux...
Et éventuellement ils cherchent à s'en servir, quand l'occasion se présente... (l'organisation s'appelle SCP et les objets et lieux paranomaux sont aussi appelés des SCP suivit de numéro. Je vous invite à vous renseigner sur ça, si vous ne connaissez pas, ça vaux le coup.)


C'est clairement dans ce type d'univers que se place l'action de Control.
Je rêvais qu'un tel univers soit exploité dans un jeu triple A et quel n'a pas été ma surprise de constater que c'était le cas avec ce jeu! La jeune Jesse Faden, que l'on contrôle (lol), se rend dans le bureau fédéral de Control, pour y chercher des réponses sur son passé et sur son frère. Elle est accompagné d'une entité, Polaris, qui va l'aider dans ça quête... Et ici encore j'étais subjugué! Au début, l'histoire nous fait croire que Jesse nous parle, alors qu'elle s'adresse à Polaris et d'ailleurs elle n'évoque cette chose qu'après un bon moment dans le jeu. Il y a donc de sacrés parallèles à faire entre Polaris et nous les joueurs, qui contrôlons Jesse.


Je n'arrivais plus à lâcher la manette!
Déjà cet univers qui promettait de nous mettre devant des tonnes d'objets et de lieux "altérés"/paranormaux, allait certainement nous proposer des mécaniques de jeux super intéressantes. Puis cette histoire un peu méta allait certainement nous sortir des révélations incroyable, en liant, en plus de ça l'histoire d'Alan Wake avec brio...
C'est donc là que les ennuis commences pour moi.


Ce jeu a été une escalade émotionnel très forte, dans ces premiers instants et ça a été une dégringolade jusqu'à la fin du jeu et des ces DLCs...


Commençons par l'histoire... Je suis loin d'être le seul à dire que c'est un gros pétard mouillé, mais je voudrais aller un peu plus loin là dedans.
L'histoire va nous trainer dans tous les départements du bureau fédéral de Control, pour retrouver notre frère... On s'attend à des retrouvailles tristes, car le frère est possédé par un mal qui hante tout le bureau et le met sans dessus dessous. Ce n'est pas vraiment le cas et on nous sert une fin sans climax, un peu étrange. La vie continue quoi...
Alors oui, c'est sympa pour une éventuelle suite d'avoir bien placé de décors. Mais comme vous aurez commencez le jeu, vous aurez l'impression qu'il se sera terminé avec un monde dans le même état. C'est vraiment très peu agréable et ça donne une très forte impression de vide... Tous ça pour ça?


Soit, qu'en est-il des personnages alors?
On nous présente une adjointe à la direction, un peu fofolle et fan de son boulot. Elle est fasciné par les objets altérés et on essaye de nous la vendre comme un personnage amusant... Bon, ça ne fonctionne à aucun moment et elle ne sera donc que "Madame Quête principale". Pour les autres... C'est la même chose... LA PUTAIN DE MÊME CHOSE!
C'est pas parce que vous leurs coller une autre tête, un autre air, ou un flingue que les autres personnages sont d'autres personnages, non, ils sont vraiment pareil... Bien sûr à des moments on essaye de nous les rendre drôle, ou de leurs mettre une phrase, suggérant que un tel à des problèmes sociaux dans la vie, mais ce n'est pas suffisant. (à l'exception prêt de Athi, le concierge qui est un grand mystère et le jeu ne semble pas nous donner la moindre clef pour le comprendre... Peut être à dans une suite?)


Le frère de Jesse servira de portevoix à la méchante entité qui envahi le bureau, mais ce qui est pratique avec un personnage si mystérieux et si insaisissable c'est qu'en lui faisant dire plus ou moins n'importe quoi ça lui donne un air mystique.


Puis Jesse... Elle fera quelques blagues et elle sera globalement très alaise...
Oui, alaise c'est vraiment le mot qui caractérise le mieux ce personnages. Elle lâchera des petits "wahou", ou "incroyable" en début de jeu, mais sans plus. Elle sait déjà bien se servir des armes, elle est agile et elle finira vraiment par très bien vivre le poste de directrice qu'on lui donne au début du jeu. Je veux bien que les personnages principaux c'est des élus... Mais là c'est quand même assez fou l'aisance avec laquelle on la voie avancé dans cette aventure.
Dans de bref instant j'ai vraiment l'impression que son rapport avec Polaris est vraiment une sorte de clin d'oeil au joueur, une façon très sympa de briser de quatrième mur et c'est que qui ma permit de supporter cette histoire.


J'ai quand même voulu allé plus loin... Dans Quantum Break, Remedy avait eu la bonne idée de nous faire collecter des objets à l'intérêt si nul, qu'ils ne pouvaient que bien se rattraper avec Control. En effet, on avait droit à des mails entre personne du style "tu rentres mangers?", "Je suis sortie avec tel meuf." ou encore "T'as pensé à laver mes slips" (J'espère à peine)
Ici Remedy a sur y faire et je me suis perdu quelques heures dans tous ces collectables.


En soit ils n'ont rien de bien intéressant, mais ils ont su me gratter dans le sens du poil. Déjà on a des vidéos, des enregistrements audio, des messages entre membres du bureau et des dossier sur les objets altérés... De quoi varié les plaisirs et nous faire oublié le manque d'originalité et de prise de risque. (J'aurais voulu avoir des jolies fiches comme des SCPs, dommage qu'ils se soient contenté d'un clin d'oeil avec les lignes cachés d'un marqueur noir et qu'il n'y est pas plus d'originalité...)
Parfois on en apprend plus sur l'histoire et parfois ça nous plonge un peu plus dans ce drôle d'univers et même si j'ai vu des gens se plaindre qu'il y avait trop à lire, je me suis régalé à parcourir ces dossiers et je me suis vraiment pris pour le directeur du bureau de Control. (Ce qui rattrape vraiment pas mal ce que je pense de l'histoire)


Néanmoins la connexion que ce jeu fait avec Alan Wake est vraiment décevante


On nous l'introduit dans quelques dossiers, puis à la fin du jeu on nous propose d'accéder au département des enquêtes, ou l'on nous fait quelques clin d'oeil à Alan Wake... Alan Wake, un jeu qui laissais pas mal le loisir d'interpréter ça fin mythique "ce n'est pas un lac, c'est un océan" de bien des manières... C'était poétiques et ça allait vraiment dans l'esprit Stephen King...
Mais Control arrive avec ces gros sabots et nous dit "ben non en fait c'est de la magie fait par un objet altéré"... C'est tout... Puis on laisse une fin ouverte, avec la possibilité d'une suite...


Donc un constat mitigé pour cette histoire...
Ils se sont servis allègrement du concept SCP et ils nous l'on digéré d'une façon qui m'a quand même bien déçu...
Fort heureusement, le titre profite d'une qualité graphique qui magnifie cet univers. (Que de rebondissement dans cette critique)


L'architecture brutaliste des lieux et la froideur de ces environnements est renforcés par la méchante entité, le Hiss. Elle se permet de modifier le bâtiment, bâtiment qui est lui même un objet de pouvoir et qui nous mettra face à des environnements de toutes beautés. Jamais des lieux si fermés n'ont parus si ouvert. Rajoutez à cela des jeux de lumières avec un code couleurs qui inquiète, des corps possédés volants et des objets altérés, à l'apparence banale mais pourtant si dangereux. On s'y croirait!
Control nous livre des lieux tantôt labyrinthique, tantôt dantesque et j'ai eu la bouche qui pendait à chaque instant du jeu. Je peux comprendre que certains passages peuvent nous sembler redondant, mais ça fourmille de détails et si vous couplez ça à la lecture de document pour pourrez pleinement apprécier ce lieu magique.


Pour faire une transition intelligente sur le gameplay du titre, j'aimerai rajouter qu'on voit clairement l'intention des créatifs derrières ces environnements. On évoluer dans ces lieux si froid, une sorte d'enfer bureaucratique dans lequel on va nous donner le pouvoir de tous envoyer voler et de tous détruire.
Rien que pour l'idée déjà c'est jouissif et ça permet de mieux vivre la claustrophobie du bureau.


On évolue donc via un monde semi-ouvert, à la manière d'un métroïdvania. On nous donne petit à petit des cartes d'accès, nous donnant l'occasion de revenir dans des lieux déjà traversés. Puis on nous donnera le pouvoir de planer, pour accéder à des surfaces et de nouveaux lieux. C'est très agréable et j'ai adoré me perdre dans ces dédales infernaux.
Je me suis d'ailleurs vraiment perdu au début du jeu... C'est si labyrinthique et la carte est tellement peu pratique que ça risque de faire grincer des dents.
Pour ma part je ne l'ai pas mal vécu, j'était bien dans cet univers, alors m'y perdre ne ma pas gêné un seul instant. Bien évidement, on finit par s'y faire et même à connaitre les lieux comme ça poche, je vous rassure. Donc tout est bien dans le meilleurs des mondes?


Et non... Car on enrobes la progression par des affrontements qui ont très vite fini par me gonfler...
C'est du TPS, donc c'est classique et on affrontement des soldats possédés, qui vont nous tirer dessus. Dans un premier temps on a du mal à voir l'aspect magique, puis on nous donne des pouvoirs en plus.
En effet, Jesse peut absorber le pouvoir de certain objets altérés et c'est une mécanique qui fonctionne souvent bien sur moi. Mais ici... On est plus face au Rayman, premier du nom... Si vous ne voyez pas de quoi je parle, sachez que sur Playstation 1, j'avais le premier rayman et une fois manette en main j'apprend qu'en avançant dans les niveaux j'allais avoir de nouveaux pouvoirs! C'est comme un cadeau dans un cadeau, génial!... Puis on te donne le pouvoir de t'agripper à des parois et là tu perds espoir en l'humanité.
Dans Control, on te donne la télékinésie, puis le pouvoir de frapper au corps à corps avec une sorte de répulsion, la possession d'ennemies, un bouclier, tu peux planer, un dash et c'est tout... Ici on est pas au niveau de déception de Rayman 1, mais j'avoue que quand on me sort un univers aussi original, j'aimerai que le gameplay le soit aussi. Voyons ça en détails:


Dash, possession, planer et bouclier... ça veut dire quoi?
Le jeu nous suggère donc d'être souvent en mouvement et nous indique qu'on sera seul et qu'il nous faudra aussi transformer certains de nos ennemies en amis. Cool ça promet, c'est pas super offensif, mais on s'attend à se que ce soit une sorte de Fast-FPS à la Doom, à la mode TPS... Vous savez quoi? Si vous vous foutez derrière des murs ça fonctionne aussi très bien... Donc déjà là on a un gros problème. Je me suis donc forcé pendant tous le jeux à m'extirper de ce mauvais réflexe et même si les premiers affrontements étaient sympa, j'ai fini par n'utilise qu'une seule et même chose... La télékinésie.


Venons-en donc à la télékinésie... Oui, ce seul pouvoir mérite un paragraphe.
Mis à par tirer sur les ennemies le jeu intègre parfaitement le truc de nous faire tirer des objets de l'environnements. C'est très naturel, à tel point que je me suis battu 90% du temps de cette manière. C'est jouissif au début, on peut le dire, c'est très amusant de gérer notre barre d'énergie pour envoyer des objets et/ou des morceaux du sol. Mais... Encore une fois, dans un tel univers on s'attendais peut être à faire d'autres chose offensives.
Rajoutez à ça le fait que l'arbre de talent est si pauvre, on se retrouve vite très puissant et vite on envoie tout le monde voler dans la pièce... ça donne un sentiment de puissance et je comprend qu'il y a des gens qui ont besoin de ça. Pour ma part, quand juste un pouvoir te permet de rouler sur tout le jeu et de démolir même les boss en moins d'une minutes, j'ai du mal à apprécier mon moment.


Au delà de ça la variété des ennemies aides à me faire avaler la pilule, on s'adapte selon se que l'on rencontre et ça permet de rendre les affrontements moins monotones. Rien d'original, ça emprunte à tous se que l'on trouve des les FPS, le soldat normal, les snipers, les ennemies au corps à corps, les explosifs, les ennemies volants, les tank, les demi-boss et parfois des mix.
Enfin... La télékinésie les défonces tous, donc y'a pas non plus à se creuser l'esprit.
Heureusement qu'ils ont rajouté une sorte de système de sous-achievement dans le jeu pour nous forcer un peu à utiliser les armes à feu...


Alors l'aventure est bonne, les DLCs rajoutes 2h chacun, sans trop de folie et en rajoutant des mécaniques de gameplay, au mieux anecdotiques. J'ai quand même apprécié l'idée, j'aurais juste voulu qu'il soit meilleurs, parce que là j'ai vraiment eu l'impression qu'ils n'ont rien poussés pendant le développement. Super cette mécanique de pouvoir, mais on ne peut faire que ça? On n'a pas un arbre de talent plus fournis? On ne peut pas se personnaliser plus? Les Mods, d'armes et de personnages rajoutent si peu d'options en plus à tel point que je n'arrive pas à trouver ce control comme quelque chose de juste trop moyen.




J'étais prêt à lui pardonner tellement de choses...
Peut-être que mes attentes étaient trop grandes et peut-être que vendre la xbox one dès demain est un choix un peu extrême. Mais cette fois c'est sûr, si c'est ça le futur des TPS, si c'est ça un jeu original pour les gens, c'est que je n'ai plus ma place dans le jeu vidéo. J'en veux pour exemple un moment vers la dernières heure de jeu, que beaucoup on trouvé excellent, Le labyrinthe du cendrier. Y'a une musique rock, des formes qui bougent au tour de nous, un décors qui se déplace et des adversaires à affronter... Puis pour bien marqué que c'est un moment fun et que le jeu à cracher toutes ces tripes, même l'héroïne nous dit que c'était stylé comme moment... Ben non, je l'ai vécu comme un moment d'action avec un visuel intéressant, mais sans plus. Pour tous le monde c'est 10 minutes d'éclates, pour moi c'était 10 minutes et je les ais sentis passés.


Donc oui, la proposition est originale, mais ça aurait largement pu être bien plus original. Les développeurs avaient une mine d'or avec un tel contexte, c'est horrible que l'on puisse rouler sur un jeu de cette façon. C'est moyen sur tous les points, comment je pourrais dire plus de bien d'un tel jeu?
Encore une fois, je vais prendre pour preuve quelque chose d'autre, le Jukeboxe... Une fois l'aventure principale terminé ou bien avancé, on nous donne le droit à essayer de remplir des objectifs dans une dimension parallèle. On a trois mode de difficulté et ça nous permet d'avoir des modificateurs d'armes et de personnages sans avoir à les payer... Soit... On nous propose alors, de survivre à des vagues, de récupérer des objets pendant un assaut ennemie, de détruire des objets pendant un autre assaut et de capturer des points en gardant des positions. Donc tous les trucs les plus classiques que l'on nous sert dans les FPS... C'est vraiment sur cette phase de jeu que je peux le mieux résumer Control. On te promet beaucoup, mais au final c'est juste un TPS, avec une jolie mécanique de télékinésie qui manque cruellement de variété.

KumaCreep
6
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Créée

le 2 oct. 2020

Critique lue 2.8K fois

KumaCreep

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