Les éditions « Gold » ou « Ultimate » et consorts comportent comme on s’en doute les DLC et/ou les extensions du jeu d’origine… mais ici, elle est aussi et surtout le point de passage obligatoire (payant, faut-il le rappeler) de la version optimisée de Control pour les consoles actuelles !
Voulez-vous la raie traçante (bloquée à 30 im/s évidemment et totalement superfétatoire) ou du 60 im/s impeccable en 1440p ? passez à la caisse, y compris si vous y êtes déjà passé… avec la version standard de Control !
Cela étant, vous avez dans cette édition The Foundation (plutôt sympa) et AWE (plutôt con, un échantillon de la lourdeur d’un Alan Wake en version lourdingue) et en prime quelques retours au « Bureau » impromptus et indésirables, uniquement dans The Foundation mais heureusement, ça ne dure pas !
Le jeu est plus clair et un peu plus détaillé mais reste globalement toujours très confus dans les affrontements… Remedy abuse comme d’habitude des effets de post-process et la lisibilité de l’action reste souvent… problématique ! c’est donc moins flou qu’avant mais la différence n’est pas assez marquée.
A tel point qu’on peut éventuellement se contenter de la version d’origine, pourvu évidemment que vous la fassiez tourner sur PS5 ou Series X qui assurent un 30 im/s constant et un flou cinétique d’excellente qualité. Les deux extensions peuvent être achetées séparément, de toute façon. En outre, le problème de synchro labiale (pour la VF) n’a toujours pas été réglé dans le jeu principal !
On ne saurait en conséquence de quoi trop recommander d’attendre de fortes promotions pour l’achat de cette édition ultime qui prend les gens pour des cons… Control reste néanmoins plus ou moins amusant quand sa difficulté entièrement paramétrable a été paramétrée (y compris sur la version normale du jeu, depuis le gros patch de 2020).
Control reste aussi plus ou moins médiocre, eu égard à son histoire (?!) aberrante, ses combats répétitifs et son héroïne moche et peu féminine selon la tendance wokiste déplorable actuelle.