Quel triste dernier opus pour une licence dont je suis tombé amoureux. Le contenu est rachitique avec l'absence impardonnable des tags alors qu'ils ont font partie de l'ADN de la saga.
Le nouveau moteur ajoute une lourdeur qui tue tout ce qui faisait l'intérêt de la saga avec la vivacité et le dynamisme de ses personnages face au tanks de Tekken. Graphiquement, les personnages ont un côté poupée de cire assez gênant et les couleurs sont trop lisses et propres. Le jeu n'a tout simplement aucune personnalité ni identité visuelle.
Le roster est également bien pauvre avec des absents remarqués (Gen Fu je t'aime, reviens) et des nouveaux personnages insupportables dans leur chara design et aux movesets oubliables. Le moveset, parlons-en d'ailleurs. La Team Ninja semble avoir décidé de mettre à la poubelle tout son savoir-faire en sacrifiant les combats sur l'autel des prises spéciales (ou "prises à 4 coups") qui viennent hacher le dynamise des combats et semblent vouloir constamment s'imposer au joueur.
Après avoir dit tout cela, il faut quand même souligner que le jeu se prend plutôt bien en main et les habituels modes arcade et survie ainsi que le nouveau mode quête DOA sauront tenir en haleine un certain nombre d'heures.
Ce Dead or Alive 6 n'est donc pas mauvais mais bien oubliable et insignifiant comparé aux maestrias que furent ses prédécesseurs.
Écrivant cette chronique en 2025, année de sortie du quatrième Ninja Gaiden, je me permets d'espérer que Koei Tecmo se décidera à lancer pour de bon le chantier d'un DoA 7.