Ca y est c'est fini. Ah non y'en a encore.

Ayant adoré les deux premiers opus, c'est avec avidité que j'ai acquis ce troisième Dead Space.

Dès le début, on gigote sur sa chaise, un peu dérouté par le prologue en extérieur, et l'histoire qui reprend "pas vraiment là où on l'avait arrêtée". Qu'à cela ne tienne, on continue. On gigote de plus belle lorsqu'on se retrouve carrément dans une ville, avec tout plein d'autres persos, des lumières, des dialogues...

Même si c'était déroutant pour le jeu, ça m'a plu. Voir le corps donné à l'univers, la ville, les décors (superbes), je me suis arrêté sur plusieurs scènes afin de simplement observer mon environnement.
Ensuite, évidemment, ça pète, et l'histoire en prend un sacré coup, avec des fanatiques omniprésents qui sortent d'on-ne-sait vraiment où.

Toute la partie qui suit, dans les vaisseaux autour de la planète de glace dont j'ai oublié le nom, est la plus sympa du jeu. Pas (encore) trop de nécromorphes, des séquences sympa, quelques rebondissements... et ensuite on commence les missions secondaires et on arrive sur la planète glacée.

Là le défaut principal du jeu est vraiment apparent : les avalanches de nécromorphes. On en tue, on en tue, on flippe même plus de les voir débouler derrière nous, parce que de toute façon y'en a partout, et ça ne s'arrête jamais... ah si en fait.

Et on continue. Et ça recommence. Mouarf.

Ceci mis à part, ainsi que l'idée des armes customisable (passer trois heures à la bench, rien de pire pour casser toute tension accumulée) ou celle de ne pas mettre de point de svg (?), le jeu reste sympa à jouer, les décors sont sublimes, les boss et les ennemis monstrueux, mais ça ne fait plus peur, et l'histoire ne casse pas des briques.

Je mets 5 pour le respect de la licence, et quelques séquences vraiment sympa. Mais bon sang, me faire mettre 5 à un Dead Space, il fallait y aller.