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Le retour de la vengeance du fer de lance du 'danmaku'

DoDonPachi n'est certes pas le premier shoot'em up de type 'bullet hell' mais c'est celui qui en a raffiné les codes (en particulier avec la diminution des zones de collision au strict minimum pour amplifier en contrepartie l'impact visuel des rideaux de balles) au point de devenir le modèle de référence du genre.
C'était - et c'est toujours - un grand jeu, emblématique de la production de Cave en la matière, qui a connu d'innombrables déclinaisons et quelques suites, aux équilibrages et systèmes de scoring qui diffèrent parfois subtilement de l'une à l'autre.
Cette version Resurrection se trouve être le dernier épisode de la série en date. Le portage propose un nombre ridiculement élevé de modes de jeu (l'écran d'accueil est pour le moins intimidant) sans faire l'effort d'expliquer leur intérêt propre et en quoi ils diffèrent les uns des autres. C'est vraiment dommage de ne pas essayer de tirer le jeu d'un hermétisme qui n'est sans doute pas rédhibitoire mais limite son accessibilité. Pourtant il importe de savoir que comme pour la quasi totalité des shmups Cave portés sur machines personnelles les crédits infinis et mode de jeu 'novice' permettent de découvrir le genre sans souffrance et de progresser depuis zéro.
Techniquement le jeu a été conservé dans son jus mais il présente toujours très bien, s'agissant d'une production relativement récente. Evidemment l'idéal est de profiter d'un moniteur capable de basculer en position portrait pour profiter d'une visibilité maximale en conservant le format d'origine.
Pour ma part si j'apprécie évidemment DoDonPachi et que je ne peux que le recommander, je lui préfère d'autres productions de Cave : le plus original Guwange, le très joli Mushihime-Sama Futari ou même (honte à moi) le très horizontal Deathsmiles.
Et surtout j'attends toujours après LA version définitive et 'user-friendly' d'un shoot'em up Cave, celle qui soignera l'enrobage, le tutoriel, pour proposer davantage que l'expérience arcade brute pour spécialistes du genre. Même si je comprends qu'il s'agit d'un marché de niche par essence et que le risque économique n'en vaut peut-être pas la chandelle.

bunnypookah
8
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le 9 juil. 2020

Critique lue 126 fois

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