Ça casse pas trois pattes à un Donald

Allez, c’est parti pour encore une autre découverte de jeu adapté d’une licence Disney ! En ce qui me concerne, je ne connais pas du tout le personnage de « PK », c’est donc une découverte totale. Après, très honnêtement, ce n’est pas grâce à ce jeu que j’ai pu en savoir plus, le scénario de ce jeu est très minimaliste, mais j’ai pu au moins découvrir encore une autre facette de l’ami Donald, et c’est déjà ça.

Graphiquement, c’est pas trop mal, le personnage principal en cell-shading est joli et sympathique. Pour un jeu datant de 2002, le rendu est encore tout à fait acceptable. Les décours en 3D sont simplistes et colorés, mais les environnements peinent à se renouveler. Et les musiques ne sont vraiment pas terribles, mais la VF est correcte.

Parlons Gameplay. Personnellement, je ne vois pas ce jeu comme un successeur du (réussi) Donald Couak Attack : il s‘agit plutôt d’un jeu d’action agrémenté de plateformes (un peu comme Ratchet & Clank, mais en plus « couloiresques ») dans lequel nous sommes équipés d’un pisto-laser pour éliminer les ennemis et certains obstacles, et d’un petit jet-pack pour sauter et planer légèrement. L’ensemble n’est pas désagréable à jouer (sauf les phases de missiles télécommandés, pénibles) et le jeu est dans l’ensemble assez facile, et donc adapté à son public. Le problème, c’est que les niveaux sont vraiment trop répétitifs et manquent cruellement d’inspiration. J’en ai aussi vraiment eu marre de toutes ces phases de shoot, elles aussi très redondantes et assez dépassées. Finalement, heureusement que le jeu peut se finir en 3-4 heures, parce qu’au-delà, j’aurais lâché prise.

Bref, un jeu d’action-plateforme très moyen, relativement sympathique mais vraiment trop basique et répétitif, et parfaitement dispensable.