Ecco the Dolphin
6.1
Ecco the Dolphin

Jeu de Novotrade International et Sega (1992Mega Drive)

Un grand jeu qui résonne toujours dans les eaux des jeux vidéo

Que n'ai-je à dire sur ce jeu... Il reste sans aucun doute possible un de mes premiers et meilleurs souvenirs sur Megadrive.
Avec Sonic 2, c'est le second jeu après avoir obtenu ma Megadrive pour lequel j’aurais cassé ma tirelire. Mais il m'a fallu attendre un peu, le collégien que j'étais ayant déjà investi ses sous de Nowel 92 et son argent de poche dans le titre sus-nommé ... pourtant, comme pour me narguer, la boutique de jeux vidéo proche de chez moi l'avait mis en démo dans sa devanture donnant sur la rue. Combien ont du baver, je ne ne sais pas... Bref, une fois de plus j’ai du user de persuasion sur ma mère, comme quoi j'avais des copains de classe qui l’avaient, qui m'avaient dit qu'il était bien et pas violent et qu'il fallait réfléchir pour passer certains endroits. Voilà c'était ma vie de collégien. ceci dit, elle me regardait jouer, et me donnait même des conseils . parfois elle essayait aussi. Pourquoi ? Parce que le héros est un dauphin. Ah, et vu que je ne comprenais rien à l'anglais à l'époque ( eh oui je faisais allemand première langue),elle faisait office de traductrice des messages.
Bref, voilà pour l'histoire personnelle qui me relie à ce jeu.

Ecco est donc un dauphin qui jouait tranquillement dans un lagon paradisiaque avec ses amis, lorsqu'une tempête emporta tous ses amis. Notre dauphin se met donc en tête de les retrouver. Pour cela, il devra rencontrer des êtres surnaturels, mais aussi voyager dans le temps .

Evidemment, les niveaux sont des niveaux sous-marins. Parfois avec une surface visible, parfois non. Car Ecco aura besoin de respirer de l'air régulièrement. En effet, vous verrez deux barres avec 5 points chacune en haut à gauche. La plus foncée représente l'énergie vitale du dauphin, que l'on peut restaurer en mangeant des petits poissons. La seconde est l'oxygène, qu'il faudra également gérer celle-ci diminuant au fil du temps. Pour la recharger, il faudra soit remonter à la surface de l'eau lorsque cela est possible, soit trouver des poches d'air dans les galeries immergées. Ici, il n'y a pas un nombre de vies limités, si vous perdez, vous reprendrez au début du niveau en cours le nom du niveau s'affiche, la plupart du temps en rapport avec la mer et ses profondeurs, les océans,etc, avec un code pour y accéder .
Pour progresser, Ecco disposera de plusieurs atouts : Le premier est le sonar, une vague d'ultrasons permettant de faire plusieurs choses : communiquer avec ses congénères, créatures sous-marines ou certains cristaux présents dans les niveaux, faire une charge, et accélérer. Il lui est également possible de sauter hors de l'eau. Il pourra également pousser certains objets avec son nez.
Les graphismes sont vraiment beaux, et à l'époque, la représentation des fonds marins et des créatures forçait le respect. C'est vraiment joli, réaliste, détaillé, à tel point qu'on passera outre certains détails d'animations . le scrolling est fluide et ne ralentit pas. On insistera aussi sur la gestion de la lumière dans les décors: plus notre dauphin s'enfoncera dans les profondeurs, moins il y en aura. C'est le premier point qui a fait la réputation du jeu.
Le second est sa musique : variée, alternant entre mélodies planantes et d'autres plus angoissantes, les plages musicales restituent parfaitement les ambiances des lieux.Toutefois les versions MCD et PC disposeront de plages musicales orchestrées. les bruitages sont bons, bien qu'assez peu nombreux au final.
Le troisième point est sa difficulté. Le jeu est très difficile et beaucoup ont laissé tomber au bout d'un moment car trop dur, et cette fois ci les mots de passe ne permettent hélas pas d'atténuer la difficulté. Les niveaux sont de véritables labyrinthes sous-marins, se retrouver et ce malgré la présence d'un radar n'est pas forcément simple, ils sont de plus truffés d'ennemis ou d'obstacles, qu'il faudra soit charger, soit contourner, soit trouver un moyen de les franchir, les énigmes n'étant pas forcément simples.. Le jeu n'hésite pas à devenir frustrant, notamment au dernier niveau : perdez contre le boss de fin, et vous devrez non seulement vous refaire le combat, mais aussi tout le niveau d'avant!
Ce qui garantit au soft une durée de vie conséquente. Des heures pour sortir de certains niveaux. Je m'en souviens encore, mes méninges ont chauffé.
Le jeu a un scénario assez intéressant bien que simple, et ont sent vraiment que les programmeurs se sont documentés, même si on notera des entorses à la réalité de la biodiversité notamment dans la deuxième partie du jeu. Le final prend un tournant SF qui peut également déplaire, sans savoir encore que cet aspect sera accentué dans l'épisode qui suivra.

VERDICT
Beau, profond, bien pensé, Ecco the Dolphin reste une référence de la Megadrive. Relativement non violent, Il a su charmer non seulement par sa réalisation technique, mais aussi par ses principes. De plus, n'étant pas facile, il savait comment retenir l'attention des joueurs. Je suis sur que même maintenant, il donnerait du fil à retordre même à ceux qui ont fait leurs années collège avec ce jeu...

Créée

le 16 juin 2013

Modifiée

le 16 juin 2013

Critique lue 799 fois

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Julius

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