FIFA 23 marque la fin d’une ère : c’est le dernier opus sous la bannière FIFA avant qu’EA ne bascule sur EA Sports FC. On pouvait donc espérer un bouquet final explosif… mais le résultat laisse un goût doux-amer : solide, fun, mais très loin de révolutionnaire.
Le gameplay évolue légèrement grâce à la technologie Hypermotion2, qui rend les animations plus fluides et naturelles. Les déplacements des joueurs sont plus crédibles, les contacts plus physiques, et certaines phases de jeu, notamment les contrôles orientés et les frappes croisées, gagnent en réalisme. Mais, derrière ces ajustements, la mécanique reste quasiment inchangée par rapport à FIFA 22.
Côté contenu, c’est l’un des épisodes les plus riches :
Coupe du Monde masculine et féminine jouables pour la première fois dans un même opus.
Plus de 19 000 joueurs et 700 équipes sous licence.
Des championnats féminins enfin intégrés, un ajout attendu et appréciable.
Le mode Carrière gagne en profondeur, avec un système de personnalisation plus abouti et une meilleure immersion dans la gestion du club.
Cependant, le nerf de la guerre reste FUT (FIFA Ultimate Team)… et c’est là que le bât blesse. Les microtransactions sont toujours au centre du modèle économique, les packs de cartes restent au cœur de la progression, et malgré quelques nouveautés comme les cartes FUT Moments, le sentiment de “pay-to-win” persiste.
Techniquement, le jeu reste solide : visuels soignés, stades fidèlement reproduits, ambiance sonore immersive et doublages corrects. Mais on sent que FIFA 23 est plus une optimisation qu’une révolution. Les bugs classiques sont toujours présents : gardiens lunatiques, collisions absurdes et décisions d’arbitrage parfois incompréhensibles.