Final Fantasy VI
8.4
Final Fantasy VI

Jeu de SquareSoft et Hiroyuki Itō (1994Super Nintendo)

Final Fantasy VI fut mon tout premier jeu en anglais, c'est pourquoi il a, et sans exagérer, une place toute particulière dans mon coeur. Lorsque je l'ai commencé je venais de terminer un certain FF XIII qui était mon tout premier FF (faut bien commencer quelque part hein) et l'un des plus beaux jeux auxquels je n'avais jamais joué.
Et pourtant...

Dès mes premiers instants avec ce chef d'oeuvre, le choc ! 5 minutes seulement après avoir lancé le jeu, voila que je suis déjà sur le cul. My god cette cinématique d'intro magnifique accompagnée d'une musique absolument sublime !
J'vous jure, la première fois que je l'ai vue j'en avais des frissons !
J'ai failli verser une larme (sans dec') lors du passage où on entend "Coin of Fate", la scène de l'opéra (dont j'ignorais l'existence, aussi surprenant que ça puisse paraître) m'a hypnotisé et m'a fait rire sur la fin, et j'suis resté bouche-bée durant le combat final lorsque la 4ème partie de "Dancing Mad" s'est déclenchée au moment où le sprite juste énorme du boss final est apparu, il devait bien prendre la moitié de l'écran ! Et ce n'est qu'un échantillon des moments qui m'ont le plus marqué.

FF VI c'est aussi ses personnages. Un casting de rêve composé de protagonistes, pour la grande majorité, extrêmement attachants et plutôt travaillés (n'oublions pas que nous ne sommes "que" sur SNES). Il n'y a pas vraiment de leader dans FF VI même si Terra et Celes se démarquent clairement des autres. Du côté des antagonistes, je suis obligé de mentionner ce débile d'Ultros qui est ultra (hahaha) drôle, son sprite est génial. Et évidemment, l'exceptionnel Kefka Palazzo, abominable clown complètement cinglé et sans aucun scrupule. Un timbré de première qui enchaîne les répliques cultes à chacune de ses apparitions.
Le scénario est simple mais suffisamment complexe et intrigant pour ne jamais lasser. Une histoire véritablement prenante et qui réserve son lot de surprises ! Sans spoiler, le jeu est coupé en 2 parties différentes et complémentaires. La première est très scénarisée tandis que la seconde nous laisse plus de liberté.

Le gameplay, à l'opposé de la liberté offerte par le cinquième opus, n'en demeure pas moins très réussi. Classique certes mais non moins complet et très facile à assimiler, il suffit simplement d'équiper un Esper à un personnage pour lui faire apprendre des magies. De plus, chaque personnage possède une commande spéciale en combat.
Les graphismes sont plutôt jolis sans être particulièrement impressionnants mais les villes se ressemblent trop.

La bande-son est merveilleuse, Uemadieu au sommet de son art ! La séquence d'introduction nous annonce un véritable chef d'oeuvre, le combat final avec le cultissime "Dancing Mad" le clôt magistralement. D'un point de vue purement objectif je dirais que c'est l'une des plus grandes OST de jeux vidéo jamais composées. En ce qui me concerne c'est l'une de mes OST favorites et celle des FF que je préfère le plus. J'ai indiqué les pistes que j'aime le plus dans mon Top des meilleures musiques de jeux vidéo, vous pouvez allez y faire un tour si ça vous chante (bah quoi ? j'ai pas le droit de faire un peu de pub ?) ^^

J'ai souvent pensé à FF XIII (que je ne déteste pas, je tiens à le préciser) en parcourant le VI, à de nombreuses reprises je me suis demandé comment était-il possible qu'un jeu HD de 2010 soit aussi inférieur à jeu 2D de 1994. Comment des centaines de développeurs sur des hardwares aussi puissants ont-il réussi l'exploit de foirer à ce point le scénarii et la narration. C'est quand même fou que de simples tas de pixels muets m'aient fait ressentir plus d'émotions que des personnages en 3D très détaillés et doublés.

Final Fantasy VI n'a pas usurpé sa réputation de monument du J-RPG et du jeu vidéo. Alors ouais, il est considéré par beaucoup comme le meilleur épisode de la série mais c'est pas pour ça que je l'aime autant. J'suis pas du genre à me laisser influencer aussi facilement et suivre la mode. (sinon je serais en train de retourner ma veste à propos de Xenoblade mais là n'est pas le sujet)
Sincèrement, ce simple jeu vidéo presque aussi vieux que moi m'a foutu d'énormes baffes dans la tronche. Jamais j'aurais cru ça possible.

Créée

le 11 août 2013

Modifiée

le 11 août 2013

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28 j'aime

Kni

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