Final Fantasy VII: Rebirth
8.1
Final Fantasy VII: Rebirth

Jeu de Square Enix (2024PlayStation 5)

Quelle incroyable frustration que ce FF7 Rebirth. En voyant les avis de la presse par le monde, je m'attendais donc à une claque monumentale. Après un chapitre 1 qui fait office d'intro avec un plaisir non dissimulé de jouer "librement" Sephiroth, la joie de voir un monde s'ouvrir après la sortie de la ville de Kalm. C'est grand, c'est vide, il y a des icônes partout, on veut visiter le moindre centimètre de map. C'est l'éclate, c'est dynamique, on se sent libre. On fait des quêtes annexes, et puis...Rebelote et encore rebelote à chaque région. Des minis jeux à la pelle dont on s'en fout royalement, qui casse le rythme et qui sont incroyablement niais. Si le jeu de cartes est un ajout tout à fait pertinent, les autres sont des plaies. Pas forcément difficile, juste qu'on se demande si on a vraiment le bon jeu dans la console et qu'on a pas allumé la Switch avec Mario Party.


Ah vous avez trouvé que le Remake était rallongé à toutes les sauces pour nous faire visiter dans tous les sens, Midgard. Qu'est-ce que vous allez dire ici...C'est interminable. Plus on avance, plus la lassitude prend la place du plaisir. Les derniers chapitres sont lourds, on a envie que ça se termine. Le temple des anciens est LONNNNNG. Le combat final est LONNNNNNG. L'original est mon jeu favori toute époque et console confondu, je l'ai fait dans tous les sens et cela dès sa sortie en 1997. Le remake, j'ai pris plaisir sur les derniers chapitres uniquement. Ici, c'est l'inverse, ça commence bien et ça devient indigeste. Un buffet à volonté où on se jette sur tout le contenu, quitte à s'en dégoûter. Et en plus, on retrouve le personnage le plus moisi dans l'histoire de la licence, Chadley. Qui vient vous casser les burnes dès que vous avez enclenché une tour Shinra ou que vous êtes sur un terrain de chasse.


Une accumulation qui donne l'illusion d'un contenu annexe copieux, et qui est d'une redondance Ubisoftienne. Vous savez comme dans Far Cry ou Assassin's Creed, une map pleine d'objectifs secondaires qui vous aveugle entre la joie et l'essoufflement. Même les musiques, il y en a des belles, mais aucune ne me procure autant de frisson que les originales. Bon d'accord, les personnages sont très bien modélisées, particulièrement la classe de Rufus ou Tifa qui subit une réduction mammaire afin de bien ressortir ses abdos. Mais la technique et un contenu gargantuesque ne peut remplacer la magie de l'original qui le fait en un seul jeu, en une histoire parfaitement résumée, pas en traînant en longueur.


J'ai jamais eu autant hâte de terminer un FF. Et pourquoi 7 me direz-vous? Parce qu'il reste plaisant malgré tout, qu'il y a des passages fantastiques, et après être passé par le scénario adulte et mature du 16, se coltiner une quantité colossale de niaiseries, ça m'a calmé. Trop de fan service, trop de choses, une indigestion.

Créée

le 3 avr. 2024

Critique lue 34 fois

Pred

Écrit par

Critique lue 34 fois

D'autres avis sur Final Fantasy VII: Rebirth

Final Fantasy VII: Rebirth
Joo-Hwan
7

Le Gilgamesh du Rire

J’ai 11 ans. Je feuillète les yeux plein d’étoiles l’un de ces magazines papier qui étaient légions à cette époque-là. Ils étaient surtout la seule source d’infos dans un monde où internet était...

le 17 mars 2024

17 j'aime

13

Final Fantasy VII: Rebirth
Taff
6

Final Fantasy Party

Arrêtez de me gonfler avec des mini jeux nases et des "open world" datés que même ubisoft ne fait plus aujourd'hui. Les 25 tours copiées/collées à escalader sans aucun intérêt scénaristiques ou de...

le 10 mars 2024

9 j'aime

11

Final Fantasy VII: Rebirth
TruffeMax
6

Final Fantasy VII Kiwami : Sephiroth Everywhere

Après le Remake que je suis loin de porter dans mon cœur, je dois bien avouer que cette suite s'en sort mieux. Même si les rajouts sont toujours présents, ainsi que l'étirement (qu'on retrouve dans...

le 11 mars 2024

9 j'aime

2

Du même critique

Final Fantasy VII: Remake
Pred
9

Montée d'adrénaline

Ma plus grosse claque vidéoludique a été l'original de 1997, l'opus qui m'a fait aimer les JRPG et c'était pas faute d'avoir essayé avant (Mystic Quest SNES ou FF6). Il est mon jeu favori all-time...

Par

le 14 avr. 2020

5 j'aime

The Darkness II
Pred
7

Boucherie - Charcuterie

Je n'avais pas autant pris mon pied sur un FPS fun depuis Bulletstorm. Le premier volet m'avait terriblement ennuyé, trop sombre, on voyait trop peu. Celui-ci m'a conquis du début à la fin, c'est...

Par

le 13 avr. 2014

5 j'aime

Alien : Le 8ème Passager
Pred
7

Critique de Alien : Le 8ème Passager par Pred

Rares sont les romans adaptés de films à être réussi, tout comme l'inverse d'ailleurs. Alien en fait pourtant parti, Alan Dean Foster a parfaitement retranscrit l'histoire dans son ensemble,...

Par

le 21 janv. 2014

5 j'aime