Critique express
Galaga fait partie des classiques de l'arcade du début des années 80. Le principe est à peine plus évolué que Space Invaders, mais beaucoup plus dynamique, avec les ennemis qui nous foncent dessus en...
le 27 janv. 2020
4 j'aime
...et à vrai dire, c'est tout à fait pertinent : Galaga dispose d'un capital fun tellement faible et d'un contenu tellement microscopique qu'il était le minijeu qui avait lieu le temps que Tekken 1 sur Playstation charge son contenu initial, en 1995 (sans que les ennemis vous foncent ou tirent dessus, mais c'est tout). Déjà que j'avais exécré ce jeu, vous imaginez que je ne vais pas etre spécialement enthousiasmé par son écran de chargement. Imaginez un seul instant Final Fantasy XV mettre des niveaux entiers de Kingdom Hearts pour faire patienter ses joueurs, sorti 15 ans avant? Ce serait curieux, non?
Eh bien, pas si le jeu en question est désespérément vide, comme c'est le cas de Galaga. Sérieusement, lancez le jeu, jouez jusqu'après le bonus stage 1 et vous avez vu la totalité du jeu, en moins de 4 minutes. Vraiment. Dans cet intervalle, vous avez vu les types d'ennemis apparaitre sur l'écran, en tournant en rond, se mettre en formation Space invaders, se jeter à votre rencontre et balancer des projectiles au pif. De votre coté, vous êtes allé à gauche, puis vous êtes allés à droite (attention ! vous ne pouvez pas aller à la verticale), puis vous avez tiré. Puis dans le bonus stage, c'est pareil, mais les ennemis ne vous attaquent pas. C'est tout.
Et même ça c'est foiré. Le vaisseau est lent et c'est galère d'éviter les ennemis qui vous foncent ou tirent dessus en passant à proximité, car ils n'ont pas de signe annonciateur, c'est juste random, même s'ils sont à 3 mètres de votre canon. Les missiles ont tendance à tout rater car ils font littéralement 3 pixels de large et passent entre les rayons de groupes d'ennemis les plus denses. Et il y a deux missiles à l'écran maximum : si vous ratez une cible (la moitié du temps) il faut une seconde entière avant de pouvoir re-tirer. Il y a bien l'opportunité de se faire toucher pour avoir l'opportunité de mettre 2 de vos vaisseaux côte à côte, mais bon : se faire toucher pour s'améliorer? En revanche, c'est le seul truc approchant vaguement un power up, savourez-le.
Quand au reste... Eh bien, quel reste? La musique n'existe pas, les graphismes et décors non plus (des pixels colorés et seuls en arrière-plan), les évolutions inexistantes et le scénario est porté disparu.
Galaga, c'est ça : tirer sur des insectes moches dans un décor vide sur fond sonore vide, avec un vaisseau lent, limité et pas efficace, et attendre la seule évolution possible dans le jeu : avoir plus d'ennemis en face, jusqu'à mourir.
J'ai joué à des jeux sur stylo bille plus complets que ça (Spiderman contre le bouffon vert). J'ai sincèrement un profond dépit pour les personnes qui ont versé de l'argent pour ce truc, les jeux NES étant onéreux en plus. Je ne peux sérieusement pas concevoir le fait que des personnes aient pu avoir du fun avec ça sans ressentir une tristesse sans borne face au vide leur existence. Je pense être même capable de coder quelque chose avec plus de contenu que ce produit vendu dans le commerce. Comme on va me reprocher de ne pas considérer le fait "qu'à l'époque, c'était une révolution", je ne peux pas faire ça. Plus particulièrement, même dans le contexte hypothétique d'un monde où le fun est inexistant, je ne vois pas le moindre élément satisfaisant dans ce jeu.
Mais non : ce qui compte, c'est Galaga est-il fun? Non. Moins qu'écrire une critique où je crache volontiers dessus en tout cas.
Créée
le 2 déc. 2016
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6 commentaires
Galaga fait partie des classiques de l'arcade du début des années 80. Le principe est à peine plus évolué que Space Invaders, mais beaucoup plus dynamique, avec les ennemis qui nous foncent dessus en...
le 27 janv. 2020
4 j'aime
Galaga est la suite de Galaxian, sorti 2 ans plus tôt. Le jeu est plus joli et surtout beaucoup plus rapide : les ennemis arrivent par paquets, virevoltent dans tous les sens, notre vaisseau est...
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le 4 mars 2017
1 j'aime
...et à vrai dire, c'est tout à fait pertinent : Galaga dispose d'un capital fun tellement faible et d'un contenu tellement microscopique qu'il était le minijeu qui avait lieu le temps que Tekken 1...
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le 2 déc. 2016
6
Bon, alors tout le monde s'accorde pour dire que ce jeu est ultra difficile, et un classique, et un des jeux les plus durs du monde, ce à quoi je fais remarquer : OUI. Absolument. C'est pour ça que...
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le 10 déc. 2016
5 j'aime
S'il fallait décrire Ninja Gaiden en quelques mots, ce serait quelque chose comme : rythmé, rapide, super mise en scène, nerveux, ennemis affreux et difficulté complètement débile. Déjà, il faut...
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le 22 nov. 2015
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Ça arrive pratiquement à chaque fois que je regarde un film adapté d'un jeu vidéo : j'arrive, je me dis que ça va être pas terrible, je regarde, et PAF ! je prends mon pied. C'est probablement du à...
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le 3 mars 2019
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