Ce qu'il y a de bien dans Gears, c'est qu'il a toujours quelque chose qui pète quelque part.
Pas un jeu "révolutionnaire" dans son gameplay plutôt régressif (couloirs, porte, bouton à actionner), mais un jeu totalement prenant sur le plan de la vision de l'action qu'il développe. Si la narration est basique, les mécaniques de combat sont huilées juste comme il faut, et bien sûr la débauche visuelle aide beaucoup à l'immersion.
Gears prend tout son sens en coop (et en multi) où ça pète vraiment de partout, surtout au premier playthrough. On se retrouve adossé à une fontaine en ruine à vider frénétiquement des chargeurs sur des silhouettes mobiles derrière le nuage de balles qui chauffe les oreilles. Une grenade détone on ne sait trop où avec un son sourd, on se jette sur le côté en effectuant un rechargement éclair et on tronçonne dans la foulée quelqu'un qui se trouvait sur le chemin.
Ca ne s'arrête jamais et l'action est comme une vague qui déferle à tous moments pour vous briser les côtes. Bien entendu, après une phase d'habituation le jeu perd de sa superbe. Mais la première fois qu'on pose les mains dessus, c'est une expérience de jeu sans équivalent