La grande réussite de ce jeu, c'est de transporter le joueur dans l'univers du jeu, le Miami des années 80, à mi-chemin entre la reconstitution historique et les légendes urbaines de l'époque.
Comme dans chaque GTA, la reconstitution effectuée est impressionnante. Lieux, bâtiments, gens.
L'histoire n'est pas en reste: le scénario oscille entre la Mafia (comment ne pas voir l'influence de Scarface) et Miami Vice, la culture show-biz des années 80, le glam-rock, les cubains à Miami. Avec en toile de fond une critique ou du moins un regard amusé sur la société américaine.
Le plus gros point fort reste la musique: rarement la BO d'un jeu m'aura autant marqué, je soupçonne même Vice City d'être à l'origine de mon amour immodéré pour la musique des années 80. Mickael Jackson, Tears for fears... il faut conduire sur l'autoroute ou le long de la plage en écoutant la radio du jeu pour comprendre et se sentir transporté.
Alors GTA Vice City, c'est juste une nouvelle version de GTA III: nouveau territoire, nouveau scénario mais des additions mineures au gameplay. Et la même chose pour GTA San Andreas. Mais...
GTA Vice City, GTA San Andreas, Red Dead REdemption, 3 jeux des studios Rockstar, 3 jeux qui transportent le joueur en lui offrant une expérience historique autant qu'une expérience de jeu. Et maintenant j'ai l'impression que Miami en 1986, j'y étais.