"Ô, toi Vladimir Illitch, si tu es le prophète
Viens nous parler encore en plein cœur de Moscou
Et répands la nouvelle à travers la planète
Amis du genre humain, ils sont devenus fous".
Alors oui, ils sont devenus fous. Ils l'ont toujours été d'ailleurs. Mais en pleine guerre froide, la main sur le coeur, hurlant les paroles de la bannière étoilée à gorge déployée, est-ce qu'on pouvait blâmer Konami d'avoir eu l'idée d'un jeu pareil ? Sans doute pas puisque Rocky IV, le film qui mettra fin à des années d'affrontement entre les américains et la Russie ( "Si moi j'ai changé. Si lui il a changé. On peut tous changer" ) ne sortira que quelques mois après le début du jeu en salle d'arcade.
En attendant, il y'a du business à faire, des poches de pantalon à remplir de billets et pour ça rien de mieux qu'un bon petit beat'em up/shooter bien senti sur la Nintendo NES. Green Beret ou Rush n'Attack aux States, fera bien le boulot. Rythmé, rapide, précis à défaut d'être d'une originalité à ouvrir un petit stand de marron sur une plage de Californie, il a pour lui la principale qualité de pouvoir y jouer à deux.
Et descendre du communistes seul, c'est bien mais à deux, c'est l'assurance d'un début d'amitié viril et d'une futur passion pour le bras de fer. Le truc à remonter des bretelles, et des notes si on y ajoute une chouette photo sur la couverture. Un truc avec un bazooka par exemple.
Un bon 5/10 en 1987.
Un bon 2/10 en 2021.
Moment de vérité/Oeil du tigre borgne : C'est 14h20, GI Joe commence sur la une. Ils ont un ninja eux. Et un aéro-glisseur. Même que je l'ai vu chez Franz Carl Weber.