L’alliance un peu étrange entre PopCap, le roi du puzzle-game, et Square Enix, le roi du RPG. Ce n'est pas nouveau. Il y eut les excellents Puzzle Quest par le passé signés Infinitive Interactive.
Gyromancer est encore plus tactique. Dans un Bejeweled ou Hexic, le but du jeu est d'associer une gemme d'une couleur pour former une chaîne de trois gemmes de même couleur en tout. Dans Gyromancer, on déplace un bloc de quatre gemmes à la fois et, mine de rien, ça corse sérieusement les choses.
En effet, chaque déplacement pour rien augmente sérieusement la jauge de mana de l'ennemi. Quand sa jaune est pleine, il envoie des pièces piégées (l'équivalent des bombes ailleurs) qu'il faut désamorcer avant le compte à rebours sous peine de prendre des dégâts. Au début de l'aventure, rien n'est vraiment pénalisant. C'est en déverrouillant les mondes au fur et à mesure que l'histoire avance qu'il faudra faire attention. Prévoir des séances de leveling.
Enfin, pas nous directement. Si on incarne une sorte de mage immortel, ce sont des créatures qu'il invoque pour se battre à sa place. Il y a donc un petit côté Pokémon avec plein de créatures à récupérer, à entraîner sachant que certaines sont plus fortes que d'autres bien entendu suivant son élément. Détail important, les monstres ne récupèrent pas leurs points de vie après une bataille. Il faudra aller à une fontaine disséminée sur la map ou quitter le niveau.
Si la carte sur laquelle on se déplace est moche, j'ai trouvé le scénario intéressant pour un puzzle-rpg. Les personnages, bons comme méchants, sont bien modélisés. Et les musiques sont tantôt calmes, tantôt inquiétantes tantôt épiques contre les boss. Elles m'ont fait penser à celle de The Last Remnant.
Gyromancer peut vite devenir une drogue mais gare à la difficulté rapidement.