Half-Life : Blue Shit.

...parce qu'on a la flemme de patcher le jeu, le premier Half Life était touché par de légers bugs mais qui n'entachaient en aucun cas le jeu (des scientifiques verts qui volent).
Blue Shift, le second DLC, est tout aussi bâclé que Opposing Force, les mêmes bugs s'y retrouvent, on peut même en remarquer un nouveau assez agaçant, la sauvegarde chargée qui emporte votre personnage dans une frénésie meurtrière, l'obligeant à tirer tout son chargeur sur un mur. Attention, de ne pas sauvegarder devant un scientifique.

Tiens parlons en des docteurs chauves et des gardes de sécurité qui n'ont pas de cervelle, dans HL 1, les personnages qui vous suivent, ne le font pas trop longtemps, histoire de vivre l'aventure seul. Je peux comprendre ce parti pris, même si parfois cela devient un peu idiot quand les gardes de sécurité, complètement beurré, s'arrêtent sous prétexte qu'ils sont fatigués ou qu'ils ont peur de la suite.
Pourtant dans BS et OF, cela devient bien plus pire, l'intelligence artificielle n'a plus aucune limite, elle peut vous suivre jusqu'à ce qu'elle soit incapable d'avancer, et aussi les personnes qui vous suivent ont parfois un truc à faire pour permettre au joueur principal d'avancer. Et c'est là où le Weirdmageddon commence !

Comment arriver à déplacer des gens qui n'arrêtent pas de s'arrêter en chemin sans aucune raison ? Et surtout, comment les faire avancer si ces derniers aiment retourner en arrière très souvent ?
Le petit gros, par exemple, qu'on rencontre devant la machine à snacks, est abandonné dès le début qu'on l'a pris, puisqu'il est incapable d'avancer en ligne droite, prendre un ascenseur et aider Barney Calhoun, l'homme au regard en coin, à tuer les vortigons prêts pour une embuscade ! Le docteur Rosenburg aussi est une purge en soi, ils se téléportent tout le temps, ne sait pas prendre correctement des escaliers, et ne sait pas lancer des phrases importantes quand le joueur est là.

Sur le manuel de Carlson et Peters, Valve a détruit plus d'un des fondamentaux de la coopération, on abandonne pas ces coéquipiers, OCPB, chapitre 4, annexe 8 et ligne 15 !
Résultat, je ne parle même pas du militaire à la cigarette, de l'homme médikit qui ne soigne pas, et de la grande gueule que j'ai abandonné plus d'une fois, vu qu'ils apparaissent tout le temps.
En plus, ils parlent tout le temps pour dire les mêmes conneries, mais taisez vous, bon sang de bonsoir ! Je sais que l'humour est indispensable pour un jeu Valve, mais là c'est trop.
On peut noter des musiques dans le jeu, beaucoup plus que dans HL1, ce qui est dommage, c'est qu'elle ne dure pas trop longtemps.

Alors pourquoi j'ai mis 4/10, au lieu de 3 comme Opposing Force ? (en plus ce dernier est plus long et plus complet).
Eh bah c'est tout bonnement parce que le jeu est moins lourd que Opposing Force, et qu'il y a un semblant de scénario avec le voyage à Xen et le docteur Rosenburg. De plus, je trouve qu'il est moins prétentieux que OF puisqu'il ne fait pas que copier de but en blanc le premier jeu dans l'espoir de plaire aux fans. (officieusement, c'est aussi parce que la moyenne est plus basse sur BS que OF).
Cependant, même avec ses éléments là, Blue Shift reste un DLC vide et où on change encore la couleur pour espérer changer quelque chose, à tel point qu'on va jouer les scientifiques à un moment ou même le G-man. Au final, c'est un bleu orangée sans saveur et qui reste en travers de la gorge avec sa séquence pourrie où on doit activer des leviers mais au millimètre près, encore la marque de fabrique Valve !

En tout cas, vraiment dommage que les soldats et le garde de sécurité ne puissent pas suivre le joueur jusqu'au bout, on aurait vécu des aventures tellement merveilleuses. Désolé, mais je dois partir, j'ai des funérailles qui m'attendent.

"Ils étaient le meilleur d'entre nous, mais parfois être le meilleur ne suffit pas quand on est confronté à une série de couloirs droits."

L'homme Médikit 1976-1999 = Aimait parler avec une drôle de voix.
Le petit gros 1972-1999 = "J'espère ne pas rater ma partie de Bridge"
L'homme à la cigarette 1974-1999 = "Faut que je nourrisse mes clébards !"