Admiration de l'Absolution de l'Absurdité : AAA
Dans cette période sombre de la crise financière, les idées merveilleuses dans le milieu du business n'ont pas été le mot d'ordre. Square-Enix rachetant Eidos en 2009 et par dessus-tout récupérant toutes les licences de la boîte anglaise. L'Entreprise Nippone Nous a déjà flinguer une licence vénérer au doux nom de "Deus Ex", on va pas leur en vouloir, tout le monde à droit aux erreurs.
C'est sur la chanson très Kitsch des crédits de fin de Hitman : Absolution que je vous envoie mon pavé, très académique, non sans grain d'humour. "Io Interactive, c'est raté pour le grand retour de notre chauve préféré". Cette phrase sera alors mon opinion général et mon introduction sur ce qui va être un doigt à Square-Enix (et non Squaresoft <3), un doigt à deux programmeurs au hasard, un compositeur et un coup de pied dans le derrière du studio de développement IO.
Code 47, revient, après 6 ans d’absence. Il est de retour pour tuer sa Gestionnaire Diana accusé de trahison par l'Agence (Avec un grand "A" parce qu'ils sont super fort). Dans le feu d'action sans se prendre une balle mais en flinguant un régiment de soviétiques, il récupère une fille, une simili de Juno, Victoria. Sur la demande de Diana avant de se prendre une balle, 47 devra jouer le rôle de Baby-sittor contre l'Agence à travers les Etats-Unis tout en assassinant une ribambelle de personnalités antagonistes.
Voici la première mauvaise idée, ajouter un scénario complet avec lot d'incohérences, de raccourcis et de stéréotypes, jamais une narration écrite au premier degré n'a jamais été aussi miteuse. Je soupçonne d'ailleurs Square-Enix d'avoir pousser l'équipe à faire un scénario afin de pouvoir facilité les ventes de Hitman.
Après un scénario bricolé au scotch et aux ciseaux Maped. L'I.A, les niveaux, la musique ont été également travaillés d'une profondeur sans égal. Jamais dans un Hitman, Jamais ! Je me suis senti aussi blasé.
Quand on prend le contrôle de Code 47, on a un sentiment de puissance, un tueur discret mais terriblement efficace dont le niveau regorge de piège mortel avec des tonnes de moyens d'éliminer la cible.
Absolution, enlève 75 % des possibilités et plaisir de réussite à éliminer une cible par rapport à Blood Money, à la place, on vous offre une jauge jaune pipi pour éliminer tous vos ennemis au ralenti et ainsi la possibilité de les voir à travers les murs. Encore plus fort, la jauge vous permet de pauser votre main sur le visage pour passer Inaperçu.
Ceux qui jouent depuis le premier volet, savent que les différents costumes qu'ont piquaient à chaque victime, nous permettaient d'accéder à une certaine zone sans que les gardes ne se doutent de rien.
Maintenant il vous faut en plus du costume, mettre votre main devant votre visage et prier que L'Intelligence Artificielle vous ne fasse pas défaut.
Tiens parlons I.A, on le sait tous que le manque de mémoire des consoles, obligent les programmeurs à faire des concessions, souvent l'I.A est limité pour pouvoir ajouter plus de performance dans les effets graphiques ou ajouter des cinématiques d'une intensité émotive à couper le souffle. Une question se pose alors :
"Est ce que programmer une I.A d'enfants consanguins pour privilégier la performance graphique est une bonne idée ?"
Ne gaspillez pas votre énergie, question rhétorique oblige.
Le niveau de difficulté ne change en rien les réactions totalement aléatoire des ennemis. Ironique pour un jeu qui se veut "infiltration".
4/10, j'aurai pu descendre plus bas, mais Hitman reste pour moi une licence à fort potentiel et puis tout n'est pas à jeter dans Absolution. Le jeu est certes médiocre mais le moteur graphique "Glacier 2" offre des graphismes vraiment soigné. La V.O est super, bien doublé, bien retranscrite et les scènes cinématiques sont bien rendus.
Allez I.O Interactive, je te pardonne pour cette fois-ci, pour les prochaines itérations d'Hitman, change d'éditeur, reprend Jesper Kyd et fais moi un Hitman correct. Je t'embrasse.
Koreana_